Sur le parvis de cette église du Mont Carmel à Basse-Terre, le Préfet, des élus, des responsables d'association, des pompiers, des paroissiens... Tous figés un instant, à 11heures, le temps d'une alarme de sirène des pompiers, le temps d'une prise de conscience personnelle et collective pour susciter une réaction à tous les drames de la route.
Avant cela, c'est la voix du prêtre qui officiait qui aura sonné les cloches dans le coeur et dans l'esprit de toutes les personnes qui assistaient à cette messe dite à l'intention de toutes les victimes des accidents de la route.
Sylvère Numa avait particulièrement choisi ses mots pour qu'ils fassent écho en chacun et soient le début d'un changement d'attitude des uns et des autres.
Et le résultat est immédiat. Tous ressortent avec ses mots qui continuent de résonner en eux.
A l'origine de cette journée voulue sans accident, l'association Handicap Guadeloupe. Tout en espérant que ce qui a été vécu l'aura aussi été dans toute la Guadeloupe, Thierry Panol souhaite malgré tout que chacun s'interpelle lui-même pour modifier s'il y a lieu, son comportement sur la route
Pour le représentant de l'Etat engagé lui aussi dans une croisade contre l'hécatombe à laquelle on assiste depuis quelques semaines, même le vocabulaire doit changer pour que chacun endosse vraiment la responsabilité qui est la sienne quand il se met au volant de sa voiture
Il faudra peut-être encore beaucoup de dimanche sans accident et beaucoup de mots, de cloches et de sirènes pour que les utilisateurs des routes de Guadeloupe adoptent un nouveau comportement. A moins que ce premier dimanche aura été suffisant pour que tous mettent immédiatement un terme à leur inconscience.