Des actions multiples pour lutter contre les sargasses et s'en protéger

Quelques jours après l’annonce du plan Pulsar qui prévoit une quinzaine de mesures d'urgence pour lutter efficacement contre l’invasion des sargasses, Plusieurs voix s’élèvent un peu partout dans l'Archipel, pour dire que ce n’est pas suffisant et que l’Etat doit aller plus loin


A Saint François tout d'abord, l'association "STOP SARGASSES" avait déjà proposé un barrage flottant pour empêcher l'arrivée des algues sur les rivages de la commune. Réunis hier soir en mairie, ses membres sont allés plus loin en proposant d'autres pistes pour lutter contre les sargasses et leurs conséquences.
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Annoncé la semaine dernière, le plan PULSAR de l’Etat doit permettre de mieux coordonner la lutte contre les sargasses, sous la houlette d’un haut fonctionnaire et de travailler sur la valorisation des algues brunes. Pour Jocelyn Sapotille, ces mesures gouvernementales qualifiées d’urgentes, arrivent bien tard et semblent surtout bien légères au regard du préjudice subi. Le président de la communauté d’agglomération du Nord Basse-Terre estime même que l'Etat n'a pas encore pris toutes ses responsabilités en la matière.
Un avis partagé par Laurent Bernier, le maire de Saint-François qui estime que ces sargasses transitent par la haute mer, en Zone économique exclusive, où l'Etat demeure responsable.

Un risque pour la santé


L'annonce du plan PULSAR s'est accompagnée d'une implication du ministère de la Santé et des solidarités et, singulièrement, de l'ARS. L'Agence Régionale de Santé pour la Guadeloupe Saint Barthélemy et Saint Martin, a publié un certain nombre de recommandations, notamment à l'adresse des personnes dites vulnérables, les femmes enceintes, les nourrissons, les asthmatiques, et toute personne gênée par les algues sargasses. Des préconisations qu'il faut ensuite faire passer sur le terrain en allant jusqu'à modifier les habitudes de la population.  
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