Affaires des violences urbaines planifiées : soupçons d'extorsion de fonds

Une enquête confiée à deux juges d'instruction décortique les faits perpétrés en novembre/décembre 2021. Dans ce cadre, les grands groupes économiques ont-ils payé, ont-ils été rackettés, pour éviter d'être impactés par les violences urbaines ?

Depuis vendredi 21 janvier 2022, jour où le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins, a tenu une conférence de presse, les débats vont bon train, sur les tenants et les aboutissants de l'affaire.
Sur les huit personnes interpellées, sept ont été mises en examen pour "association de malfaiteurs en vue de commettre le délit d’extorsion de fonds en bande organisée", dans le cadre des violences urbaines perpétrées entre novembre 2021 et janvier 2022.

A la faveur de la grève menée contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire, par le Collectif d'organisations en lutte, ces hommes, considérés par la justice comme des chefs de gangs, avaient pour objectif un enrichissement personnel, selon le Parquet de Pointe-à-Pitre.

Une des nombreuses questions qui se posent : les grands groupes économiques du territoire ont-ils dû mettre la main à leur poche, pour protéger leurs enseignes ?
Certains de nos confrères ont été jusqu’à affirmer que les négociations portaient sur plusieurs millions d’euros.

Eric Stimpfling a aussi suivi cette piste. C'est l'objet du troisième volet du dossier qu'il a consacré à cette enquête.
Voici son reportage :

©Eric Stimpfling - Guadeloupe La 1ère

A voir aussi les deux précédents volets de cette enquête menée par Eric Stimpfling :