Agression violente par arme à feu d'étudiants de l'Université des Antilles : un homme de 29 ans mis en examen

Un groupe d'étudiants en formation d'ingénieur de l’Université des Antilles, âgés d'une vingtaine d'années, avait été pris pour cible par un tireur, le 11 octobre 2024.
L'homme suspecté d'avoir tiré, le 11 octobre dernier, sur des étudiants de l'Université des Antilles, lors d'un rassemblement festif sur le parking du centre commercial de Destreland, a été interpellé par le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), le 29 octobre. Le suspect a été déféré, ce jeudi 31 octobre, et mis en examen par la juge d'instruction.

L'homme suspecté d'avoir tiré sur deux étudiants de l'Université des Antilles, le 11 octobre dernier, a été interpellé, ce mardi 29 octobre, par le Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).

Le suspect, un homme Guadeloupéen, âgé de 29 ans, a été déféré ce jeudi 31 octobre, et mis en examen par la juge d'instruction des chefs de "tentatives de meurtres concomitantes à des vols et tentatives de vol sous la menace d'une arme". Il a été placé en détention provisoire.

Des tirs pour "des mauvais regards" ?

Sur les faits, l'homme suspecté, a indiqué "avoir tiré, alcoolisé et en réponse à des mauvais regards". Il reconnaît avoir volé un téléphone portable.

Cette agression violente avait ému l'ensemble de la communauté universitaire : un groupe d'étudiants en formation d'ingénieur de l’Université des Antilles, âgés d'une vingtaine d'années, a été pris pour cible par le tireur. L'un d'entre eux avait été grièvement blessé, recevant plusieurs balles. Son pronostic vital était initialement engagé, mais après une opération d’urgence, son état s'était stabilisé. Un deuxième étudiant avait également été touché, mais plus légèrement.

Un état de santé préoccupant

Si aujourd'hui le pronostic vital des deux victimes directes des tirs, âgées de 20 et 22 ans, n'est plus engagé, "leur état de santé reste préoccupant", précise Caroline Calbo, la procureure de Pointe-à-Pitre, dans un communiqué.

"Les trois autres étudiants visés avec l'arme de poing, âgés de 20 et 22 ans, sont toujours traumatisés par cette agression" a-t-on également appris.