Aides à la jeunesse : les mesures du plan interministériel

L'examen de la situation de la jeunesse après le soulèvement de novembre et décembre dernier en marge de la contestation des adversaires du pass sanitaire et de la suspension des soignants. Une consultation avait été mise en place sous l'égide de la préfecture. Plusieurs associations et personnalités avaient participé aux différents ateliers mis en place. Jour de restitution et de décision aujourd'hui à Basse Terre, en préfecture.

La jeunesse guadeloupéenne exprime, depuis de nombreuses années, des attentes fortes quant à son avenir mais aussi des doutes quant aux possibilités d’amélioration de son futur proche et de celui des générations qui lui succéderont.

C'est à ce titre que se construit un plan d’actions interministériel au bénéfice des jeunes Guadeloupéens. Ce plan a été nourri par plusieurs ateliers de concertation organisées avec les différentes parties prenantes concernées.

Parmi les 65 mesures du plan interministériel, beaucoup d'entre elles existaient déjà. Et à quelques semaines des présidentielles, l'Etat met d'ores et déjà sur la table deux mesures.

D'abord, pour les jeunes de moins de 26 ans sans emploi et sans formation. Seule mesure concrète à l'instant T, le contrat d'engagement pour les jeunes est de 1 an maximum. Ils seront accompagnés et guidés par des conseillers jusqu'à ce qu'ils décrochent un emploi ou une formation.

Alexandre Rochatte, préfet de Guadeloupe

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Il y a aussi ce dispositif pour les jeunes en décrochage scolaire. Toujours le même principe : accompagner le jeune jusqu'à ce qu'il trouve sa voie.

C’est ainsi le plan des six animateurs qui ont affronté et animé les trois groupes de travail composés pour l’occasion : James Larrouy et Loïk Louisy Louis, délégué Jeunesse OutreMer (JOM) Guadeloupe, Raphaël Essers, cadre socio éducatif à la maison des adolescents (MDA) de Guadeloupe et des Îles du Nord, et Corine Vingataramin, directrice de l’Établissement Public Foncier (EPF) de Guadeloupe, Nicolas Joachim Eugène et Rony Théophile.

Raphaël Essers, cadre socio éducatif à la maison des adolescents (MDA) de Guadeloupe et des Îles du Nord

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Loïk Louisy-Louis, délégué régional Antilles-Guyane, réseau jeunesse Outre-mer

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Pour les jeunes qui ne sont pas en situation en précarité et qui sont en alternance, la question du logement se pose également.

Alexandre Rochatte, préfet de Guadeloupe

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Et sur ce catalogue d'une soixantaine de mesures, la quasi totalité ne viendra pas tout de suite parce qu'auparavant, la conférence permanente pour la jeunesse devra se réunir tous les mardis pour faire éclore ces projets. En juillet prochain, d'autres mesures devraient émerger.

2300 jeunes sont concernés cette année en Guadeloupe.