Deux vols cette semaine et finalement quatre à partir de la semaine prochaine, à l’issue de la rencontre avec les services de l’Etat, le monde économique a obtenu en partie gain de cause, mais toujours bien loin des sept rotations hebdomadaires initialement prévue.
La décision de restreindre les liens avec la Guyane a fait couler beaucoup d’encre. En raison de la situation sanitaire, l’Etat a voulu limiter au maximum les risques en réduisant à peau de chagrin le trafic vers Cayenne. Mais face à la levée de bouclier, il a consenti à un léger assouplissement.
C’est d’abord la CCI de Guyane qui était montée au créneau évoquant une stigmatisation de ses voyageurs et des conséquences sur la vie familiale et professionnelle.
Puis le secteur de l’hôtellerie qui s’était inquiété de la perte de 30 à 40% de sa clientèle venant des Antilles.
Enfin les batônniers des ordres des avocats de Guyane, Guadeloupe et Martinique qui s’étaient fendus d’un communiqué, évoquant une atteinte aux libertés fondamentales, voyant là aussi une stigmatisation, un traitement "comme des pestiférés des personnes provenant de Guyane".
L’histoire elle n’a pas encore dit à partir de quand la Guyane sera à nouveau reliée aux Antilles au moins une fois par jour.
Air France réduit le nombre de ses rotations entre les Antilles et la Guyane
Air France, seul transporteur assurant le lien entre les Antilles et la Guyane, va réduire la voilure pour limiter les potentielles contaminations. Une décision qui est loin de passer comme une lettre à la poste. L’Etat a même du faire quelques concessions
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