Alcool au volant : que risquez-vous ?

Le réveillon, Noël, la Saint-Sylvestre, le 1er janvier, tant de fêtes à célébrer en si peu de temps. Ce n'est pas une légende, cette période est particulièrement propice à la consommation d'alcool. Pour autant, il ne faut pas oublier de fêter avec "modération".

Et pour cause, au vu des chiffres de l'accidentalité en Guadeloupe, déjà 47 tués depuis le début de l'année, il est de bon augure de rappeler quelques règles avant de prendre le volant.

Car si les causes d'accident de la route sont nombreuses, l'une des principales demeurent l'alcool. D’ailleurs, celle-ci est impliquée dans près d’un tiers des accidents mortels. Pourtant, conduire en état d'ébriété est une pratique totalement interdite, en plus d’être extrêmement dangereuse pour tout le monde.

Les règles sont strictes

En France, il est strictement interdit de circulant au volant d'un véhicule avec un taux supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang ou 0.25 mg/l d'air expiré. En ce qui concerne les automobilistes en période probatoire, la limite est abaissée à 0.2 g/l de sang ou 0.10 mg/l d'air expiré.

Les sanctions sont lourdes

Imaginons plusieurs scénaris.

• D'abord, le meilleur. Vous êtes contrôlés avec un taux inférieur à 0.5 g/L (soit en équivalent 0,25 mg par litre d'air expiré). Vous êtes en règle et vous repartez sans être inquiété.
• Puis, le moins bon. Vous êtes contrôlés avec un taux supérieur à 0,5 g/l par litre de sang, soit l’équivalent de deux verres, les choses se compliquent. Vous encourrez une amende de 135 €, un retrait de six points sur votre permis de conduire ainsi qu’une suspension de permis pouvant aller jusqu’à 3 ans.
• Enfin, le pire. Vous êtes contrôlés avec un taux supérieur à 0,8 g/l par litre de sang, cela devient un délit et les sanctions sont beaucoup plus importantes. Vous risquez une grosse amende de 4 500 euros, un retrait de six points, 3 ans de suspension de permis, voire une annulation, ainsi qu’une peine de deux ans de prison.
• Le pire, du pire. Vous êtes un jeune conducteur. Vous êtes contrôlés à un taux égal ou supérieur à 0.2 g/L soit moins d’un verre d’alcool. Vous écopez d'une amende forfaitaire de 135 euros ou jusqu'à 750 euros. Soumis au permis probatoire, vous perdrez l’ensemble des 6 points de votre capital et votre permis sera invalidé.

Refuser de souffler, mauvaise idée

L'erreur à surtout ne pas commettre est de refuser de se plier à un test d'alcoolémie par les forces de l'ordre. Et pour cause, les sanctions encourues sont les mêmes que pour une personne ayant conduit avec une alcoolémie supérieure à 0,8 g/l de sang.

Conclusion, avant de prendre le volant assurez-vous que le résultat de test d'alcoolémie est dans le vert. 

EN SAVOIR PLUS : https://www.securite-routiere.gouv.fr/reglementation-liee-aux-risques/reglementation-de-lalcool-au-volant