La Région est intéressée par l’Algaclean, un engin capable d’avaler les algues sargasses en grande quantité en mer et sur terre. Reste maintenant à finaliser le mode d’exploitation et le plan de financement de cet outil, dont le coût est estimé à 1,5 million d'euros.
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La Région Guadeloupe est sur le point de faire l’acquisition d’un dispositif de pompage des algues brunes en mer.
Le cout d’achat du dispositif avoisine 1,5 million d'euros, auquel il faut ajouter pour l’entretien et la formation du personnel quelques 300 000 d'euros par an. Le plan de financement serait assumé par des fonds européens, d'autres venant de l'Etat et des fonds régionaux.
Des sommes conséquentes qui incitent à une étude approfondie de la rentabilité du matériel, surtout les années où nous aurons peu de sargasses.
Car, certes en période de "bloom" (crue), comme en ce moment, elle semble justifiée. L’est-elle encore en période creuse comme entre 2015 et 2017 ?
La réponse consiste, selon Sylvie Gustave dit Duflo, la vice présidente de la Région en charge de la Commission Environnement, en la mise en place du fond de solidarité que les élus appellent de leurs vœux.
Du 23 au 27 juillet, les responsables de la société produisant l'Algaclean, seront en Guadeloupe afin de faire l'expertise des sites d'échouage, en coordination avec la cellule Pulsar, le plan d'urgence local sargasses.
Une réelle solution ?
Il s'agit d'un bateau amphibie nommé "Algaclean" produit par une société vendéenne. Il est capable, dans certaines versions, de collecter les sargasses jusqu'à 500 mètres des côtes et sur terre, un volume de 750m3 d’algues par heure.Sylvie Gustave Dit Duflo, vice-présidente de la région, en charge de la commission environnement
Un coût conséquent
Le cout d’achat du dispositif avoisine 1,5 million d'euros, auquel il faut ajouter pour l’entretien et la formation du personnel quelques 300 000 d'euros par an. Le plan de financement serait assumé par des fonds européens, d'autres venant de l'Etat et des fonds régionaux. Des sommes conséquentes qui incitent à une étude approfondie de la rentabilité du matériel, surtout les années où nous aurons peu de sargasses.
Car, certes en période de "bloom" (crue), comme en ce moment, elle semble justifiée. L’est-elle encore en période creuse comme entre 2015 et 2017 ?
La réponse consiste, selon Sylvie Gustave dit Duflo, la vice présidente de la Région en charge de la Commission Environnement, en la mise en place du fond de solidarité que les élus appellent de leurs vœux.
Du 23 au 27 juillet, les responsables de la société produisant l'Algaclean, seront en Guadeloupe afin de faire l'expertise des sites d'échouage, en coordination avec la cellule Pulsar, le plan d'urgence local sargasses.