Les portes de la mairie de l'Anse-Bertrand restent résolument closes, les agents en grève n'en démordent pas. Pourtant les deux parties ont bien signé, comme la plupart des communes, un accord cadre pour sortir de la crise. Cependant, c'est la mise en forme de cet accord qui les sépare désormais. Selon Sabrina Hortensius secrétaire de section UTC-UGTG, il faut bien mettre à jour la carrière des agents pour leur permettre de rentrer en conformité avec la loi et ne pas confondre avancement de grade et promotion interne.
Qui est concerné ?
Les deux parties sont aussi en désaccord sur le nombre d'agents concernés par les négociations. Alors que l'UTC-UGTG veut ouvrir les discussions sur une liste de 32 agents de la commune, le maire, lui, ne veut pas s'engager sur plus de 12 agents. Une proposition inacceptable pour le syndicat mais non-négociable pour Edouard Delta.
Malgré le ton ferme d'Edouard Delta, le dialogue reste ouvert avec l'UTC-UGTG puisque les deux parties devraient se rencontrer bientôt. Mais en attendant une éventuelle sortie de crise, ce sont les adminstrés qui sont pénalisés par une municipalité qui tourne au ralenti.