Depuis plusieurs semaines les divers organismes alertent sur des tentatives d’arnaques. Que ce soient les banques, les administrations publiques ou certaines entreprises. Depuis peu une arnaque arrive sur vos mails, avec en-tête de la direction centrale de la police judiciaire.
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Cette fois, il s'agit d'un courriel qui fait état d’une enquête ouverte par les policiers pour cyber-pédopornographie. Une femme a reçu en début de mois ce mail. C’est une adhérente du Sneg, "sauvons nos entreprises Guadeloupéennes". Elle a déposé plainte.
Dominique Virassamy, le président du Sneg.
Une plainte déposée le 06 novembre dernier devant le parquet de Basse-Terre. A y regarder de plus près c’est une arnaque qui a déjà été dénoncée sur internet. Le courriel emprunte le célèbre logo de la police judiciaire du tigre et de Georges Clémenceau, l’adresse postale est même celle de la préfecture de police de Paris. Tout est fait pour que le mail paraisse authentique.
Sauf que, du point de vue procédurale, la police ou la gendarmerie ne vous informe jamais par mail d’une enquête judiciaire qui vous concerne. Il faut impérativement que vous soyez convoqués devant un officier de police judiciaire.
Il ne faut surtout pas répondre, il pourrait s’agir d’une banale arnaque financière mais aussi d’une tentative de cyberattaque de vos mails et ordinateurs.
Dominique Virassamy, le président du Sneg.
Dominique Virassamy, le président du Sneg.
Une plainte déposée le 06 novembre dernier devant le parquet de Basse-Terre. A y regarder de plus près c’est une arnaque qui a déjà été dénoncée sur internet. Le courriel emprunte le célèbre logo de la police judiciaire du tigre et de Georges Clémenceau, l’adresse postale est même celle de la préfecture de police de Paris. Tout est fait pour que le mail paraisse authentique.
Sauf que, du point de vue procédurale, la police ou la gendarmerie ne vous informe jamais par mail d’une enquête judiciaire qui vous concerne. Il faut impérativement que vous soyez convoqués devant un officier de police judiciaire.
Ni sur la forme, ni sur le fond ...
Sur la forme le document est truffé de fautes d’orthographes. Il emprunte aussi des accents d’intimidation : Le mail vous somme de répondre en retour dans les 72 heures, à défaut votre dossier sera transmis pour mandat d’arrêt aux forces de l’ordre, puis aux chaînes de télévisions et à vos proches. Ce qu’en aucun cas les policiers ou gendarmes ne font dans le cadre du secret de l’instruction.Il ne faut surtout pas répondre, il pourrait s’agir d’une banale arnaque financière mais aussi d’une tentative de cyberattaque de vos mails et ordinateurs.