Au milieu de la crise sociale, les politiques lancent une offensive.

Les politiques guadeloupéens veulent jouer leur propre carte pour sortir de la crise
Les communiqués et les prises de positions se multiplient. Entre appel à l’unité, demandes de vraies solutions pour les jeunes, une reprise du dialogue… Le mouvement social et les barrages auront permis au moins, Olivier Lancien, de faire bouger les lignes…

Dans un communiqué la présidente de la communauté de communes de Marie-Galante, Maryse Etzole appelle elle aussi à la reprise du dialogue. Elle a réuni son conseil communauté pour faire le point sur la situation. Pour Marie-Galante, il y a un vrai malaise social et une rupture de confiance qu’il faut traiter.

Maryse Etzol appelle toutes les parties à se retrouver autour d’une table pour discuter. Elle demande aussi le retour des tests PCR pour tout voyageur vacciné ou pas qui arrive dans l’archipel.

Tous bords confondus, il y a au moins un consensus : le gouvernement doit retrouver les voies du dialogue sur tous les dysfonctionnements qui touchent notre archipel.
Il y a cette demande du camp nationaliste d’une mutation statutaire. C’est aussi la conclusion du GUSR, Guadeloupe Unie responsable et solidaire, fait le constat de la nécessité d’un projet guadeloupéen avec une domiciliation locale des décisions. Pour le parti de Guy Losbar, il faut une unité du pays dans cette grave crise. C’est aussi le sens du discours de Jocelyn Sapotille, le socialiste membre du GPS, Guadeloupe plurielle et solidaire, ce matin sur notre antenne, un pouvoir domicilié dans l’archipel. Mais pour cela il faut se parler voire avoir des convergences communes.
A l’exemple de la fédération guadeloupéenne du parti socialiste. Les socialistes de Guadeloupe et de Martinique sont main dans la main avec Olivier Faure le premier secrétaire de ce parti. Il faut dialoguer pour éviter une crise durable. Les socialistes demandent aux élus locaux de ces deux collectivités de renouer le dialogue avec les professionnels de santé, personnellement et aux côtés du gouvernement. Et ce mercredi, à la tribune du Sénat, Victorin Lurel est allé jusqu'à suggérer que les Guadeloupéens soient interrogés sur leur volonté d'émancipation.
 


Ary Chalus, le président de la région souhaite plus de concertation avec les services de l’Etat ici et prône l’apaisement.

Dans ce concert les lignes politiques bougent aussi. Pour gérer la crise sociale en Guadeloupe, le gouvernement ne privilégie plus un relai local, mais discute avec toutes les composantes politiques, ce qui semble un peu déstabiliser l’échiquier traditionnel.

En attendant, le collectif d’organisations espère un début de négociations.