Le ministère de la transition écologique souhaite lancer des actions concrètes pour lutter contre cette pollution de l’air. Cela va du trafic routier au secteur agricole.
Une application du principe de la relativité. Si l’on en croit la cartographie publiée par Gwad Air selon les critères nationaux de mesure de la qualité de l’air en Guadeloupe, cette qualité est bonne pour l’archipel : Moins de 1% de la population serait exposé annuellement à plus de 40 microgrammes par mètre cube de PM10, des particules inférieures à 10 micromètres.
Trois zones sont préoccupantes, pour autant. Ce 1% de population touchée se trouve logiquement dans la zone de la pointe industrielle de Jarry à Baie-Mahault. Mais plus curieusement, Basse-Terre, le chef-lieu, ou encore la commune de Deshaies, dans le nord Basse-Terre. Des zones qui atteignent les 40 microgrammes par mètre cube. Le reste de la Guadeloupe est en vert. D’ailleurs la Deal souligne sur son site la bonne qualité globale de l’air chez nous.
Mais cela c’est sans compter sur la règlementation de l’OMS, l’organisation mondiale de la santé, venue bouleverser les choses en septembre dernier, selon Santé Publique France. Ce nouveau seuil annuel d’alerte est de 20 microgrammes par M3. Du coup l’archipel passe en rouge… Et c’est du rouge encore plus vif pour Jarry, Basse-Terre et Deshaies. Une cartographie de l’OMS qui doit alerter. La Guadeloupe ventilée par les Alizées n’est pas épargnée par la pollution de l’air.
Santé Publique France souligne que chaque année à travers le monde 7 millions de personnes meurent à cause de la pollution de l’air.