Un concessionnaire automobile organise, depuis vendredi 1er et jusqu’à dimanche 3 juillet 2022, un « Salon du Véhicule Hybride & Electrique », à Destrellan/Baie-Mahault.
Sur place, un centre d’essais est installé. Justement, laisser les personnes intéressées tester ce type de voiture est la bonne méthode pour les convaincre quant à ses atouts.
C’est ainsi que de plus en plus de Guadeloupéens se sont laissés embarquer, dont Ludovic Golabkan, qui a accepté de témoigner.
Un marché en constante augmentation
Depuis deux ans, les Guadeloupéens s’intéressent de plus en plus aux véhicules hybrides et électriques.
Le marché du 100% électrique, à lui seul, a fait un bond de 71%. En effet, il y a eu 298 ventes entre janvier et mai 2021, contre 174 sur la même période en 2021, tous concessionnaires confondus.
Ces voitures représentent 5% des automobiles en circulation dans l’archipel, contre 10% dans l’Hexagone.
L'électrique c'est aussi près d'une nouvelle immatriculation sur quatre, en Guadeloupe.
Il s’avère que l’hybride fait office de transition, pour certains. Bien que pertinente, selon les spécialistes, cette formule séduit finalement moins.
Le manque de bornes de recharge, dans l’archipel, inquiète les utilisateurs et potentiels utilisateurs. Sur cette question, un consortium qui s’est mobilisé annonce le développement de ces équipements : 200 bornes supplémentaires devraient prochainement être disponibles, sur le territoire.
Témoignage d’un utilisateur très satisfait
Vue de l’extérieur, de prime abord, rien ne distingue une voiture électrique du modèle thermique, hormis le fait que la trappe à essence soit devenue une trappe à charge.
Lors des phases de circulation, on constate immédiatement que c’en est fini des nuisances sonores des moteurs vrombissants. Les modèles électriques sont si silencieux que cela est déroutant.
Ludovic Golabkan, chef d’entreprise qui a adopté l’électrique au sein de sa société, parle lui d’apaisement
C’est vraiment super agréable de pouvoir passer des coups de fil ou d’écouter de la musique, sans avoir le bruit du moteur, sans avoir le bruit de la route. On est super bien isolés et on n’a aucun bruit parasite qui vient nous polluer nos sensations de conduite.
Ludovic Golabkan, utilisateur d’un véhicule électrique
Sous le capot, on entre dans un autre monde.
L’électrique, c’est plus économique, considère Ludovic Golabkan. Certes, pas au moment de l’achat, car ces modèles sont plus couteux, mais à la longue. Le montant d’une telle acquisition est vite amorti, atteste l’entrepreneur, adepte de l’électrique.
En termes d’entretien, les seules pièces d’usure sont les plaquettes de frein et les pneus.
Et une recharge coûte environ 5 à 6 euros... de quoi faire rêver les consommateurs de super sans plomb et de gazole, en ces temps d’inflation des prix des carburants.
Quand vous freinez, ce qui est super intéressant avec la voiture électrique, c’est que la batterie se recharge. A l’inverse, cela n’est jamais arrivé de voir une voiture à essence remplir son bac au moment du freinage !
Ludovic Golabkan, utilisateur d’un véhicule électrique
Aux sceptiques qui craignent que l’autonomie de la voiture soit insuffisante pour effectuer leurs trajets, Ludovic Golabkan a une réponse toute trouvée :
Personne ne fait 400 kilomètres par jour et la plupart des trajets quotidiens sont compris entre 50 et 80 kilomètres. Moi qui l’utilise tous les jours pour aller travailler, je n’ai pas besoin de la recharger tous les soirs. Je la recharge deux fois par semaine et ça suffit amplement.
Ludovic Golabkan, utilisateur d’un véhicule électrique
A savoir aussi : tous les véhicules électriques sont conçus avec une boite automatique, les assurer est moins coûteux puisque le montant de ces contrats est calculé sur la base de chevaux fiscaux inexistants sur l’électrique, enfin le gouvernement verse aux acheteurs un bonus écologique jusqu’à 7000 euros (6000€ dans l’Hexagone + 1000€ en Outre-mer).