Baillif, souvent sinistrée, se prépare à toutes les éventualités cycloniques

En prévision du passage de Tammy, le service technique de Baillif est à pied d'œuvre pour protéger les riverains des risques d'inondations
Alors que la Guadeloupe est en alerte, Baillif, comme toutes les communes déjà sinistrées, accélèrent le nettoyage des canalisations pour éviter des sur-inondations.  Dans le quartier du Père Labat, les habitations sont souvent inondées. Les riverains se préparent comme ils peuvent, tandis que la Mairie a monté sa cellule de crise.

Ici à Baillif, tous ne sont pas comme Robert Torent. Lui, ne craint pas la tempête. Les cyclones ne lui ont jamais causés de dégâts. Ce n'est pas le cas de Didier Fairfort. Cet habitant du quartier de Père Labat préfère prendre les devants et élaguer lui-même ses arbres, pour éviter qu'ils ne chutent sur sa maison.

Christophe Blevinal s'organise pour rehausser tous ses meubles et ses appareils électroménagers

A quelque pas de là, Christophe Blévinal lui s'affaire. Il ramène chez lui toutes les palettes qu'il trouve et qui lui permettront de mettre à l'abris ses meubles et ses appareils électroménagers. Comme la plupart des Baillifiens, ils se préparent avant l’arrivée de la tempête tropicale Tammy.

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En Guadeloupe...des cumuls de pluies de l'ordre de 50 et 80 millimètres en 3 heures sont à craindre. Dans ce quartier du père Labat à Baillif…la taille des canalisations est trop petite...Christophe craint le pire. 

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Dans la nuit du 14 au 15 septembre 1995 l'ouragan Marylin avait provoqué de fortes inondations et d’énormes coulées de boue. 
Les dernières inondations sont celles du 18 au 19 septembre 2017.
Depuis le déclenchement de la vigilance jaune 'Cyclone", les agents communaux anticipent. Il faut régler le problème du fameux parking.

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La cellule de crise animée par le maire

Surveillance constante y compris dans cette cellule de crise. La mairie scrute les prévisions météo avec tout de même une petite dose d’inquiétude car il faut à tout prix éviter le pire. Mais d'ores et déjà alors la commune peut se souffler, sa mission préventive semble être bien ficelée.

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Un peu partout dans l'Archipel, les communes se préparent à de longues heures de vigilance. Le pic de l'activité pluvieuse est attendu dans la nuit de vendredi à samedi et en journée de samedi. Et même si, comme à Baillf, on s'est préparé au pire, la science des cyclones n'étant jamais exactes, on peut toujours être surpris de leur passage. En bien ou en mal.