Baisse des prix des produits pétroliers au 1er janvier 2022, en Guadeloupe

De quoi soulager un petit peu les porte-monnaie des consommateurs de Guadeloupe : les prix des produits pétroliers (carburants et gaz) baissent à compter du samedi 1er janvier 2022.

Comme en début de chaque mois, les prix des produits pétroliers seront révisés, à compter de demain, samedi 1er janvier 2022.
Les consommateurs de l'archipel seront heureux d'apprendre que ceux-ci baissent, alors qu'ils étaient à un niveau très élevé, encore en ce mois de décembre 2021.

Des baisses appréciables

Concernant les tarifs des carburants routiers, les prix maxima sont fixés comme suit :

  • Super sans plomb : 1,67 €/l soit -10 cents par rapport à décembre 2021 (1,77 €/l) ;
  • Gazole route : 1,49 €/l soit -2 cents/l par rapport à décembre 2021 (1,51€/l).

A titre de comparaison, en France hexagonale, les prix moyens constatés en décembre 2021 sont de 1,63 €/l pour le super sans plomb et de 1,52 €/l pour le gazole. Ils enregistrent également des baisses.

Par ailleurs, la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg sera facturée au maximum 25,13 € au lieu de 26,80 € depuis le 1er décembre 2021 ; soit une baisse de 1,67 €.


Des évolutions des cours favorables

Ces prix maxima résultent notamment de la prise en compte des évolutions des cours qui, sur les quinze premières cotations du mois de décembre 2021, enregistrent les variations suivantes :

  • Le cours moyen du Brut est en repli marqué (-11,68 %), sous l’effet de la baisse de la demande mondiale, suite aux déploiements de nouvelles restrictions sanitaires.
  • Les cours de l’essence et du gazole reculent significativement (respectivement de -10% et de -9,48%), la réduction de la demande initiée le mois dernier s’accélérant.
  • Les cours du butane sont en nette baisse, pour le 2ème mois consécutif (-17,78% ce mois-ci contre -7% le mois dernier). Il semblerait que la demande de gaz, en Asie, soit en repli.
  • La tendance baissière de la parité euro/dollar se poursuit à 1.1297, du fait des incertitudes sanitaires en Europe et de la position monétaire plus ferme de la Banque centrale européenne.