Les banques au chevet des entreprises locales

IEDOM de Guadeloupe
Mythe ou réalité ? Quelques heures après l’annonce du gouvernement de passer son plan d’urgence économique de de 45 milliard à 100 milliards, les regards se tournent vers les acteurs de la finance locale et en premier lieu les banques qui ont à traduire des les faits la volonté du gouvernement 
1.5 points de PIB par quinzaine de confinement. Voici le tribut que paye actuellement l’économie locale au COVID 19. 
Le plan d’urgence gouvernemental que le ministre de l’économie vient de doubler ( de 45 milliards à 100 milliards ) ne sera pas de trop pour endiguer cette vague. Les entreprises Guadeloupéennes se sont déjà largement tournées vers les dispositifs d’aide mis en place. 

Premier défit pour les entreprises locales maintenir leurs trésoreries  le temps du confinement. Elles sollicitent assez largement l’emprunt garanti par l’état ( à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de celle ci ).
L’autre levier pour maintenir un niveau de liquidité viable, c’est le report des charges fiscales sociales ou bancaires. Il est lui aussi argument actionné ici.
Les banques semblent là aussi jouer leurs rôles pleinement. Le système de médiation mis en place en cas de conflit entre client et organisme bancaire n’a enregistré que peu de recours en Guadeloupe. 
Quant au Fond de solidarité actuellement plafonné à 1500 euros et accessible à toutes les TPE, les artisans et les Indépendant, 1337 demandes ont dors et déjà été effectuées. 
Gilles Genre Grandpierre directeur de l’IEDOM Guadeloupe Îles du Nord 

Gilles Genre Grandpierre directeur de l’IEDOM

Un fond de solidarité qui vient d’être multiplié par 6, passant de 1 à 6 milliards d’Euro. Bercy envisage d’ailleurs  de relever son plafond ( actuellement à 1500 euros ) à 5000 euros.