Après 6 mois de fermeture des établissements scolaires, plusieurs écoles de Capesterre-Belle-Eau ont dû garder portes closes et refouler les élèves, en cette semaine de rentrée. L'eau, indispensable dans la lutte contre la Covid-19, manquait au robinet. Le maire a pris ce problème à bras le corps.
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L'eau, aux abonnés absents
Capesterre-Belle-Eau, comme bon nombre d’autres communes de la Guadeloupe, a dû faire face à des coupures d’eau, en cette semaine de rentrée scolaire.Résultats : plusieurs écoles de la ville ont été contraintes de fermer leurs portes et renvoyer les élèves, provoquant la colère des parents d’élèves, à l’instar de ceux de l’école "Gérard LAURIETTE", le matin du jeudi 3 septembre 2020.
Cayenne, Fond Cacao, Routier ou encore le bourg... de très nombreuses sections de la commune ont subi la même situation.
L'exécutif municipal mobilisé
La nouvelle municipalité s'est dite bien décidée à prendre le problème à bras le corps.Première mesure d’urgence, prise sitôt après le constat du manque d'eau : des palettes de bouteilles d’eau ont été livrées aux établissements concernés.
La maire a également décidé de mettre en service les citernes présentes dans quelques-unes des écoles ; ces équipements avaient été achetés, par l’ancienne municipalité, mais n'avaient jamais été raccordés au réseau. Et, par ailleurs, il est question d'équiper les autres écoles, qui sont dépourvues de réservoir d'eau de secours.
Le coût de cette opération s'élève à 10 000 euros, comme l'indique Jean Philippe Courtois, le maire de Capesterre-Belle-Eau :
J-P Courtois / CITERNES et POMPES
Alors, pourquoi la nouvelle majorité n’a-t-elle pas anticipé et procédé à ces travaux, avant la rentrée ? La réponse nous vient du maire, Jean Philippe Courtois, en personne :
J-P Courtois / CALENDRIER