Une classe de moins à l'école de la Circonvallation, au grand dam des parents d'élèves

Une semaine après la rentrée , les parents de l'école de Circonvallation à Basse-Terre ont eu une désagréable surprise en apprenant la suppression d'un classe de CP dont les élèves vont être répartis dans d'autres écoles de la ville. En cause, les effectifs en baisse
 
Une vingtaine de parents d’élèves était rassemblée ce matin vers 8 heures devant l’école primaire Mélanie Milly à Circonvallation. Une réunion pour dire leur colère après la réaffectation de l’institutrice de la classe de cours préparatoire, 5 jours après la rentrée des classes.
A les entendre, c'est une réaffectation, sans préavis. Les 18 enfants concernés ont été répartis dans des classes de cours élémentaire 1ère année, des classes à double niveau.
Des parents qui ont choisi de se déplacer à pied pour tenter de se faire entendre par la mairie

Les parents se sont ensuite rendus  à pied à la cité administrative de Circonvallation située quelques centaines de mètres en contrebas, où ils ont trouvé porte close. Absent pour la journée, l’inspecteur d’académie les a renvoyés à un rendez vous jeudi en fin de matinée.

Autre souci, l’absence de photocopieur dans les écoles primaire de Basse-Terre


Rank Xerox, le prestataire de service de la mairie de Basse-Terre en charge de la reprographie a récupéré la semaine dernière la quasi totalité des photocopieuses qui se trouvaient dans les établissements scolaire du primaire. Selon les parents, la ville n’était plus en mesure d’honorer les factures.
A  Circonvallation, les travaux pédagogiques en ont souffert, ce qui a perturbé encore davantage une rentrée déjà bien difficile. Les parents sont donc descendus à l’hôtel de ville demander des comptes à Marie-Luce Penchard. La maire de Basse-Terre a reconnu avoir lancé une réorganisation de ses services en raison d’un contexte budgétaire contraint. En clair, chaque établissement scolaire dispose d’une photocopieuse pour les travaux urgents. En revanche, les travaux pédagogiques devront être traités en amont, avec un préavis de 48 à 72 heures, par l’imprimerie municipale.
La maire reconnaît également que le système précédent donnait lieu à un gaspillage de papier peu compatible avec l’état des finances communales. De fait, la nouvelle organisation a permis de diminuer les coûts de reprographie de moitié. 
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