Fermé depuis 6 ans pour travaux, le grand bassin de la piscine de Rivière-des-Pères, à Basse-terre, accueillera de nouveau les publics pour le plus grand bonheur des scolaires, associations, et autres amoureux de la natation en piscine dans un bassin olympique de 50 mètres.
Un soulagement pour le Cercle des nageurs de la région de Basse-Terre (CNRBT), le club de natation de Basse-Terre, car cette réouverture est également synonyme de sauvegarde des emplois du site.
Pour un club comme le CNRBT, c'est l'espoir de sauver neuf emplois, la possibilité d'accueillir de nouveau six jours sur sept et onze mois sur douze, cinq disciplines et 1500 familles adhérentes licenciées, tout cela pour des personnes valides que pour des personnes porteuses d'un handicap mais c'est aussi et surtout la faculté de permettre à 40 000 enfants scolarisés du sud basse-terre de s'approprier un espace public pour le savoir nager, cause nationale arrêtée dans le programme de l'éducation nationale, cruciale sur une île comme la Guadeloupe.
Prosper Congré, président du CNRBT
Dans le même temps, André Atallah, le maire de Basse-Terre, estime indispensable la mise en place d’un comité de pilotage pour mieux gérer le complexe sportif de Rivière-des-pères, composé à la fois de la piscine, mais aussi du stade de football et du hall des sports Didier Dinard.
Il en appelle aux collectivités territoriales, via une missive adressée à la Région, la Communauté d’agglomération du sud Basse Terre et au Département, à unir leurs efforts et à rendre définitivement opérationnel cet outil.
Il demande la création d’un copil pour permettre une vraie synergie opérationnelle mais surtout financière pour pérenniser les activités sportives de la zone.
Par ailleurs, il a également annoncé que le stade de Rivière-des-Pères devrait porter, une fois inauguré et éclairé, le nom d’une illustre athlète aux trois médailles d’or olympique.
Nous sommes une terre de champions. L'athlète féminine qui détient le plus grand nombre de records aux jeux olympiques, c'est Marie-José Pérec. Elle a accepté, à ma demande, que le stade de football porte son nom. Elle a couru sur ce stade et il faut lui rendre hommage mais il faut qu'il soit opérationnel.
André Atallah, maire de Basse-Terre