Le 15 août 1976, plus de 73 000 personnes sont évacuées de Basse-Terre. Sur ordre du préfet de Guadeloupe, ils quittent leurs habitations, face à la menace de l'éruption du volcan de la Soufrière.
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C’était il y a 41 ans, le 15 août 1976. De nombreux Guadeloupéens se souviennent encore de cette période tumultueuse.
Le 8 juillet, les autorités craignent une puissante explosion du volcan. Il y a eu des secousses, des dégagements de pierres, de cendres et de gaz. Le célèbre vulcanologue Haroun Tazieff juge qu'il y a peu de risques qu'une importante explosion survienne.
Toutefois, le tour cycliste de l’île est interrompu et les festivités du 15 août sont annulées. Le volcan est de plus en plus menaçant.
Le journal La Croix du 17 août 1976 rapportait alors les propos du chef de la sécurité en Guadeloupe : "L'éruption qui va se produire sera peut-être la plus terrible qu'aient connue les Antilles depuis le début du siècle".
Seuls quelques récalcitrants ont choisi de ne pas bouger.
Selon certains documents de l'époque, la Basse-Terre vidée de ses habitants, la Grande-Terre "ressemble à un immense camp de réfugiés".
Seuls les habitants de Vieux-Fort, protégés par les Monts Caraïbes, ont été autorisés à rester dans la zone.
Les évacuations ont donc continué jusqu’au 18 novembre 1976, en raison des répliques.
Il s'agit de la dernière éruption du volcan de la Soufrière.
Regardez ci-dessous le journal d’Antenne 2, du 15 août 1976, avec un reportage en Guadeloupe.
Le Tour est interrompu, les festivités du 15 août annulées
En mars 1976, la Soufrière, montre des signes d'activité.Le 8 juillet, les autorités craignent une puissante explosion du volcan. Il y a eu des secousses, des dégagements de pierres, de cendres et de gaz. Le célèbre vulcanologue Haroun Tazieff juge qu'il y a peu de risques qu'une importante explosion survienne.
Toutefois, le tour cycliste de l’île est interrompu et les festivités du 15 août sont annulées. Le volcan est de plus en plus menaçant.
Le journal La Croix du 17 août 1976 rapportait alors les propos du chef de la sécurité en Guadeloupe : "L'éruption qui va se produire sera peut-être la plus terrible qu'aient connue les Antilles depuis le début du siècle".
73 000 personnes évacuées
Le préfet de l'époque, Jean-Claude Aurousseau, ordonne alors l’évacuation de plusieurs villes de Basse-Terre par camions, par voitures et par bateaux... L’opération va durer jusqu’au 18 novembre. Plus de 73 000 personnes de Vieux-Habitants à Capesterre principalement, doivent quitter leurs foyers pour se réfugier principalement sur la Grande-Terre.Seuls quelques récalcitrants ont choisi de ne pas bouger.
Selon certains documents de l'époque, la Basse-Terre vidée de ses habitants, la Grande-Terre "ressemble à un immense camp de réfugiés".
Seuls les habitants de Vieux-Fort, protégés par les Monts Caraïbes, ont été autorisés à rester dans la zone.
Une éruption sans dégâts importants
La puissante éruption, tant redoutée, a finalement eu lieu le lendemain, sans provoquer d’importants dégâts. Mais, on se souvient d'un séisme ressenti à 30 kilomètres à la ronde. Dans les mois suivants, l’activité volcanique a continué avec des coulées de boues et des émissions de cendres... Ces cendres, dont parlent encore ceux qui ont vécu cette éruption.Les évacuations ont donc continué jusqu’au 18 novembre 1976, en raison des répliques.
Il s'agit de la dernière éruption du volcan de la Soufrière.
Regardez ci-dessous le journal d’Antenne 2, du 15 août 1976, avec un reportage en Guadeloupe.