La mairie de Petit Bourg trouve un compromis avec les parents d'élèves pour la gestion de la pause méridienne

Ils l'ont appris la semaine dernière et pour les parents d'élèves de Petit Bourg, c'était une nouvelle douche froide : La municipalité estimait ne plus être en mesure d'assurer la restauration de leurs enfants et les obligait à s'organiser pour le faire eux-mêmes.Ce matin, ils se sont fait entendre

C'est par ce communiqué que la commune à informer les parents d'élèves de son territoire qu'il leur faudrait désormais assurer la restauration de leurs enfants durant les journées de cours. Une décision qui se traduit pour eux par l'obligation de récupérer les enfants 11h30 et les ramèner à 13h20 ou, pour le moins, de leur porter leur repas en s'assurant eux-mêmes de ce qu'ils leur donnent.

Inadmissibles pour des parents dont la scolarité de leurs enfants a dépendu depuis le 22 février, depuis le début du conflit entre les mairies et l'UTC-UGTG, une semaine d'ailleurs avant les autres communes, de la situation sociale et des circonstances des discussions entre les deux parties. Ils avaient alors déjà l'impression que leurs enfants étaient les victimes collatérales du conflit. A chaque fois, c'est à eux qu'il est revenu de compenser les difficultés posées par le conflit. 

D'où le ras-le-bol exprimé ce lundi matin par les parents d’élèves devant l’école Fribert Fessin. Et des mots qu'ils ont pu dire directement à l'élu responsable de la Caisse des Ecoles qui est venu à leur rencontre et à accepter de discuter avec eux. Une discussion fructueuse. Elle donne en effet l'occasion à Philippe Dezac d'expliquer aux parents ce qui a conduit la commune à prendre une telle décision mais en même temps, de choisir une voie médiane en concertation avec ses interlocuteurs.

Philippe Dezac, 1er adjoint au maire de Petit Bourg, président de la Caisse des Ecoles 

Yann Amblas, membre du Comité des parents d'élèves

Les parents d'élèves n'auront donc plus à venir chercher leurs enfants en mi-journée mais ils auront à s'assurer de la qualité du repas froid qu'ils leur donneront. En contre partie, les "Taties"(ATSEM) resteront en poste en mi-journée pour accompagner les enfants.