Salif Keïta est l’invité d’honneur de la 37ème édition du Festival de Gwoka de Sainte-Anne. Du haut de ses 74 ans, le chanteur et musicien Malien, de renommée internationale avec sa musique mandingue, sera en concert ce dimanche soir (14 juillet 2024), pour la clôture de l’évènement, dès 20h00, sur la plage du bourg.
Avec ses musiciens, choristes et danseurs, il faisait d’ailleurs sa balance, dans l’après-midi, sur place :
Avant ce grand rendez-vous, Salif Keïta a accepté le rendez-vous de Guadeloupe la 1ère. Samedi soir, il était l’invité de François-Joseph Ousselin, dans le Journal télévisé "Guadeloupe Soir".
Dans quel état d’esprit est-il, à l’occasion de cette visite en Guadeloupe ? Arrivé mardi dernier, il a déjà vibré au son du Gwoka et pris le tempo de l’archipel, où il se sent comme chez lui.
Vraiment je me suis senti chez moi parce que, vraiment, c’est tellement proche de l’Afrique, que je n’ai pas du tout été culturellement dépaysé (...). La musique n’a pas de frontière. Imaginez un monde sans musique... on ne pourrait pas vivre.
Salif Keïta, chanteur et musicien du Mali
Avec lui, nous avons aussi évoqué sa collaboration avec sa fille, au sein d’une fondation visant à aider les personnes albinos du Mali.
Une fille qui, de surcroît, participera aux Jeux Olympiques Paris 2024 ; en effet, Nantenin Keïta, déficiente visuelle, représentera la France, en tant que championne paralympique sur 400 mètres.
Les albinos ont besoin d’aide, de secours. Ils ont besoin que le monde apprenne ce qu’ils ont comme problème. Je lui ai dit que personne ne naît pour rien ; nous sommes tous là pour quelque chose. Donc, bats-toi et rends-toi utile.
Salif Keïta, chanteur et musicien du Mali
Une interview complète à (re)voir ci-dessous :