8 semaines de confinement, et la nature a reconquis certains espaces. A Sainte-Anne de nouvelles pousses ont apparu sur le sable de la plage. La Ville a fait appel à l’expertise de l’ONF pour trouver la meilleure strategie à adopter pour les protéger. Elle appelle à la citoyenneté.
Cela se voit à l’œil nu. Les cocotiers ont désormais les pieds dans l’eau. La mer avance et la plage recule. Pendant les 8 semaines de confinement, de nouvelles essences sont apparues sur la plage du bourg de Sainte-Anne. De jeunes pousses que des citoyens ont décidé de protéger par des enclos.
Pourquoi ne pas aller plus loin et intégrer cette revégétalisation au plan de rénovation urbaine de la ville de Sainte-Anne?
Après concertation avec l’ONF, l’Office Nationale des Forêts, une orientation a été prise : protéger les jeunes pousses qui ont une chance de grandir, celles qui ne sont pas exposées au vent, trop près de la mer ou dans le passage. Palétuviers, poiriers-pays, Mapou rouges, raisinniers bord de mer, katalpas ont des racines qui retiennent bien le sable, bien plus que les cocotiers qui ne peuvent pas assurer seuls ce rôle anti-érosion.
Cette revégétalisation s’inscrit dans un plan plus global de réaménagement de la plage du Bourg estimé à 14 millions d’euros. Un plan qui prévoit également sur une dizaine d’années le ré-ensablement et la création de 3 haltes légères de plaisance. Dès éco-récifs qui permettent d’amarrer son bateau sans abîmer les fonds marins, tout en replantant du corail. Les récifs coralliens renforcés amortiront la houle et ralentiront du coup les effets de l’érosion.
Les phases suivantes du plan consisteront à repenser les lieux de stationnements et les voies de circulation de cette plage très fréquentée.
Valérie HUGUES résume dans les grands lignes les conclusions de la séance de travail avec l’ONF, l’Office National des Forêts. Elle est adjointe au maire et membre de la commission environnement de la ville.
Pourquoi ne pas aller plus loin et intégrer cette revégétalisation au plan de rénovation urbaine de la ville de Sainte-Anne?
Après concertation avec l’ONF, l’Office Nationale des Forêts, une orientation a été prise : protéger les jeunes pousses qui ont une chance de grandir, celles qui ne sont pas exposées au vent, trop près de la mer ou dans le passage. Palétuviers, poiriers-pays, Mapou rouges, raisinniers bord de mer, katalpas ont des racines qui retiennent bien le sable, bien plus que les cocotiers qui ne peuvent pas assurer seuls ce rôle anti-érosion.
Cette revégétalisation s’inscrit dans un plan plus global de réaménagement de la plage du Bourg estimé à 14 millions d’euros. Un plan qui prévoit également sur une dizaine d’années le ré-ensablement et la création de 3 haltes légères de plaisance. Dès éco-récifs qui permettent d’amarrer son bateau sans abîmer les fonds marins, tout en replantant du corail. Les récifs coralliens renforcés amortiront la houle et ralentiront du coup les effets de l’érosion.
Les phases suivantes du plan consisteront à repenser les lieux de stationnements et les voies de circulation de cette plage très fréquentée.
Valérie HUGUES résume dans les grands lignes les conclusions de la séance de travail avec l’ONF, l’Office National des Forêts. Elle est adjointe au maire et membre de la commission environnement de la ville.
Valérie HUGUES, adjointe au maire de Sainte-Anne, membre de la commission environnement