Face aux sargasses, la bonne volonté ne suffit pas. Il faut encore trouver la bonne solution face à un problème aussi complexe que les solutions que l'on pourrait lui trouver.
En l'occurrence, comme d'autres dans l'Archipel guadeloupéen, Sainte Anne, commune balnéaire par excellence, recherche elle aussi des solutions.
Mais en la matière, on le sait, il n'y a pas d'idées miracles mais des obligations auxquelles il faut répondre.
Pour la mairie de Sainte Anne, il s'agissait d'organiser l'évacuation des sargasses échouées sur les rivages en les stockant ailleurs.
Un ailleurs qui est forcément sur un site à proximité de riverains ou d'usagers qui ne le voient pas de cet œil-là. Et c'est le cas de ceux de l'Anse du Belley. Le site de stockage est limitrophe d'un site d'activités nautiques.
Le défi de la mairie de Sainte Anne est donc de répondre à tous ces impératifs divergents. Avec le risque d'être compris par les uns et de décevoir les autres.