Tous les medias nationaux suivent, au jour le jour, l’évolution de la situation, en Guadeloupe et en Martinique. Et nombre d’entre eux ont envoyé des équipes de reportage, dans nos territoires, afin qu'ils soient au plus près des évènements chaotiques qui ont pris naissance avec la contestation de l'obligation vaccinale et du pass sanitaire.
Les médias de la Caraïbe, eux aussi, en font état, dans leurs colonnes.
"La Guadeloupe en état de siège". C'est le titre à la Une du Dominica News Online, le site d'information basé à Roseau, juste en dessous, une photo d'un des immeubles détruits par le feu, la semaine dernière, à Pointe-à-Pitre et un article qui relate les barrages de jours, les pillages de nuit, le couvre-feu, la mobilisation syndicale et la situation sanitaire.
Loop News, autre d'information en ligne, installé lui à Trinidad, suit également de très près l'évolution de la situation, en Guadeloupe ; on y trouve plusieurs posts par jour, sur la plateforme, qui estime désormais que les émeutes ont pris le pas sur le refus de l'obligation vaccinale.
Saint-Lucia Times reprend une dépêche d'Al Jazeera, met en avant le discours ferme de Paris et les envois de renforts policiers.
Le Jamaïca Observer s'appuie lui sur les dépêches de l'AFP (Agence France Presse). Pour le principal quotidien de l'île, "des émeutes explosives paralysent l'île française de Guadeloupe". L'article souligne que les territoires ultramarins ont été et demeurent économiquement négligés, par Paris et que les griefs post-coloniaux sont toujours prégnants. Ce qui explique, est-il écrit, l'amalgame entre la question vaccinale et les questions sociales.
Plus loin, enfin : avec Reuters, The New-York Times se penche sur notre actualité, en titrant "Les troubles autour du pass vaccinal et les inégalités économiques secouent la Guadeloupe". On peut y lire que c'est "un mélange d'anciens griefs et de nouvelles méfiances, sur la gestion de la crise Covid-19" qui explique le ras-le-bol exprimé par la population de notre "territoire français d'Outre-mer durement touché par la pandémie, au cours des derniers mois". Les faits violents des derniers jours y sont relatés, de même que le contexte historique de notre territoire.