Bras de fer musclé entre la Guadeloupe et la Martinique sur la question de l'augmentation des contingents de rhum exportés vers l'Hexagone. La hausse prévue est de 20%. Elle amènerait le contingent actuel de 120 000 hectolitres d'alcool pur à 144 000 HAP que se disputent âprement les deux îles.
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"Une tentative de hold up sur le contingent d’exportation" !
Le titre de la tribune publiée par les rhumiers martiniquais, le 5 octobre dernier, en dit long sur la profondeur du contentieux qui oppose les producteurs des deux îles.
En cause, la décision de l’Union européenne, toujours en cours de validation, d’accorder à la France un quota supplémentaire de 20% sur l’exportation de rhum vers l’Hexagone. Il passerait de 120 000 à 144 000 hectolitres d’alcool pur, durant les deux prochaines années, avant une refonte du système prévue en 2020.
Dans ce cadre, les Martiniquais ne digèrent pas l’éventualité que la Guadeloupe récupère une partie des quotas auxquels ils pourraient prétendre. Ils évoquent les efforts réalisés par leurs distillateurs depuis de longues années, afin de développer leur production et son écoulement sur le marché européen. Du point de vue des Martiniquais, le quota qui leur sera alloué devrait donc être l’exact reflet de l’augmentation accordé à la France.
De plus, à ce jour, selon nos rhumiers, la Martinique serait dans l’incapacité de remplir son quota. Pire, elle se fournirait même chez nous en rhum pour le commercialiser ensuite sous ses marques.
D’autre arguments sont également produits. La Martinique disposerait déjà de stocks de rhum conséquents dans l’Hexagone. Par ailleurs, dans le cadre d'une augmentation des ventes prévue de 5% annuellement, les 20% supplémentaires annoncés sur les deux prochaines années suffiraient largement aux capacités de production des deux îles.
Après la validation de l’augmentation des quotas par le parlement européen prévue d’ici 15 jours, à Strasbourg, durant la session du 23 au 26 octobre, il reviendra au gouvernement français de trancher…
Le titre de la tribune publiée par les rhumiers martiniquais, le 5 octobre dernier, en dit long sur la profondeur du contentieux qui oppose les producteurs des deux îles.
En cause, la décision de l’Union européenne, toujours en cours de validation, d’accorder à la France un quota supplémentaire de 20% sur l’exportation de rhum vers l’Hexagone. Il passerait de 120 000 à 144 000 hectolitres d’alcool pur, durant les deux prochaines années, avant une refonte du système prévue en 2020.
Dans ce cadre, les Martiniquais ne digèrent pas l’éventualité que la Guadeloupe récupère une partie des quotas auxquels ils pourraient prétendre. Ils évoquent les efforts réalisés par leurs distillateurs depuis de longues années, afin de développer leur production et son écoulement sur le marché européen. Du point de vue des Martiniquais, le quota qui leur sera alloué devrait donc être l’exact reflet de l’augmentation accordé à la France.
Un rééquilibrage attendu par la Guadeloupe
Les arguments martiniquais sont balayés par les Guadeloupéens. Ils mettent en avant le fait que le quota actuellement accordé à la Martinique est très largement plus important que celui accordé à la Guadeloupe. Cette future augmentation des quotas serait donc l'occasion de rééquilibrer la balance.De plus, à ce jour, selon nos rhumiers, la Martinique serait dans l’incapacité de remplir son quota. Pire, elle se fournirait même chez nous en rhum pour le commercialiser ensuite sous ses marques.
D’autre arguments sont également produits. La Martinique disposerait déjà de stocks de rhum conséquents dans l’Hexagone. Par ailleurs, dans le cadre d'une augmentation des ventes prévue de 5% annuellement, les 20% supplémentaires annoncés sur les deux prochaines années suffiraient largement aux capacités de production des deux îles.
Après la validation de l’augmentation des quotas par le parlement européen prévue d’ici 15 jours, à Strasbourg, durant la session du 23 au 26 octobre, il reviendra au gouvernement français de trancher…