On aurait envie de conclure comme dans toutes les belles histoires : "tout est bien qui finit bien" s'il ne s'était pas agi d'une histoire qui a beaucoup fait parler d'elle à Marie-Galante où le collégien est scolarisé et même dans le reste de l'Archipel où l'on ne comprenait pas forcément comment une affaire de carte Pokémon pouvait ainsi avoir dégénéré.
Mais, dès le début, il semblait malgré tout évident que, derrière ces cartes à jouer que se disputent les adolescents et les enfants, il y avait surtout un bouquet émotionnel où les fleurs de l'amour-propre, de l'orgueil, de l'humiliation et de la fierté faisaient mauvais ménage.
Privilégier la mission éducative
Peut-être d'ailleurs la raison pour laquelle la Rectrice d'Académie, placée dans le rôle d'arbitre entre les parents de l'adolescent d'une part et l'administration du collège d'autre part, a choisi de donner du temps au temps, le temps d'apaiser une guerre d'égo et d'en revenir à une histoire à la juste mesure des choses, en abandonnant les motifs de mise en danger de la vie d'autrui et d'insubordination qui avaient été évoqués pour justifier le renvoi de l'élève mis en cause.
Sa décision a donc été prise et satisfait la famille de l'adolescent puisque sa santion ne se traduira que par trois jours d'exclusion temporaire avec sursis et qu'il est maintenu dans son collège pour effectuer son année de 3ème.
L'équipe administrative du collège devra donc accueillir le collégien le plus normalement possible à la rentrée, en privilégiant la mission éducative qui est la sienne pour tous les élèves qui lui sont confiés
Voir : Exclu du collège de Grand Bourg à cause de cartes Pokémon