Black-out en Guadeloupe : Des perturbations sur la distribution d’eau, annonce le SMGEAG

Alors que plusieurs secteurs sont en tension, la préfecture appelle à une consommation responsable de la ressource en eau.
Le black-out que subit actuellement la Guadeloupe ce vendredi 25 octobre, affecte la distribution d'eau potable sur tout le territoire, selon le Syndicat Mixte de Gestion de l'Eau et de l'Assainissement de Guadeloupe. En cause, une action de salariés grévistes à la centrale de Jarry, qui alimente la quasi-totalité de l'archipel.

La Guadeloupe a été plongée dans un black-out électrique ce vendredi 25 octobre, privant l'ensemble du territoire d'électricité. Par ricochet, la situation à des répercussions directes sur la distribution de l’eau potable.

Le Syndicat Mixte de Gestion de l’Eau et de l’Assainissement de Guadeloupe (SMGEAG), dans un communiqué, a alerté les usagers sur ces perturbations.

En effet, de nombreux équipements, indispensables à la production et distribution de l’eau - usines, surpresseurs, automates - sont affectés par ce défaut d’alimentation, entraînant une dégradation immédiate de la distribution sur tout l'archipel. 

L’arrêt des moteurs de Jarry, ce vendredi et réquisitions de la préfecture

L’origine de cette coupure électrique généralisée remonte à un incident dans la centrale thermique de Jarry, où les douze moteurs qui assurent l’alimentation en électricité de presque 380 000 habitants ont été arrêtés subitement.

La préfecture de Guadeloupe a précisé qu’il s'agissait d'une action menée par des salariés grévistes de cette centrale, qui sont entrés dans la salle de commandes et ont activé l'arrêt d'urgence des moteurs à 8h30.

Cet acte a nécessité l’intervention immédiate de la gendarmerie nationale pour sécuriser la zone. 

Ce black-out s’inscrit dans un contexte de conflit social opposant la branche énergie de la CGTG et la direction d’EDF Production Électrique Insulaire (PEI), filiale locale d’EDF. Le préfet de région a dû recourir à un arrêté préfectoral pour réquisitionner les salariés nécessaires à la remise en marche de la centrale thermique.