Le Centre régional opérationnel de surveillance et de secours Antilles-Guyane (CROSSAG) a relancé les opérations de recherches actives le 7 octobre pour tenter de retrouver les 7 marins portés disparus après le naufrage du Bourbon Rhodes le 26 septembre lors du passage du cyclone Lorenzo.
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L’ALP Striker, un supply battant pavillon néerlandais affrété par la compagnie d’assurance du groupe Bourbon, a signalé au CROSSAG que « dans la nuit du 6 au 7 octobre, deux de ses observateurs en passerelle ont vu pendant une vingtaine de secondes un signal pyrotechnique blanc puis rouge qu’ils ont interprétés comme une possible fusée de détresse ». La Préfecture de la Martinique reconnaît que « la zone de provenance de ce signal est cohérente avec une des hypothèses de dérive d’éventuels naufragés du Bourbon Rhodes ».
Le CROSSAG a immédiatement demandé à trois navires de commerce de se dérouter et de se rendre sur la zone qu’ils atteindront le 8 octobre. Un avion Hercules C-130 des garde-côtes américains doit également se joindre aux recherches. Cette reprise des opérations intervient alors que de nombreuses voix s’élevaient sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’arrêt des recherches, jugé « prématuré », notamment par les familles des marins portés disparus.
Selon l'AFP, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à Emmanuel Macron de ne pas abandonner les recherches, a annoncé lundi Kiev. L'équipage comptait une majorité d'Ukrainiens, ainsi qu'un Croate (le commandant), un Russe, un Sud-Africain et un Philippin.
Par ailleurs, Renaud Gaudel, le procureur de la République de Fort de France en Martinique a ouvert une enquête judiciaire « pour déterminer les causes de la mort » des 4 marins dont les corps ont été repêchés. Les trois rescapés du naufrage, un russe et deux ukrainiens, doivent être entendus par les gendarmes en charge de l’enquête.
Le CROSSAG a immédiatement demandé à trois navires de commerce de se dérouter et de se rendre sur la zone qu’ils atteindront le 8 octobre. Un avion Hercules C-130 des garde-côtes américains doit également se joindre aux recherches. Cette reprise des opérations intervient alors que de nombreuses voix s’élevaient sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’arrêt des recherches, jugé « prématuré », notamment par les familles des marins portés disparus.
Selon l'AFP, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à Emmanuel Macron de ne pas abandonner les recherches, a annoncé lundi Kiev. L'équipage comptait une majorité d'Ukrainiens, ainsi qu'un Croate (le commandant), un Russe, un Sud-Africain et un Philippin.
Par ailleurs, Renaud Gaudel, le procureur de la République de Fort de France en Martinique a ouvert une enquête judiciaire « pour déterminer les causes de la mort » des 4 marins dont les corps ont été repêchés. Les trois rescapés du naufrage, un russe et deux ukrainiens, doivent être entendus par les gendarmes en charge de l’enquête.