Branle-bas de combat contre les sargasses

Après les échouages massifs de cette fin de semaine. Le Conseil départemental a procédé aux ramassages des algues brunes sur le port de pêche de Saint-Félix, au Gosier, une nouvelle fois envahi. Ailleurs, les collectivités font face avec les moyens du bord pour freiner l'empact des sargasses
Les Sargasses demeure un véritable fléau qui empoisonnent quotidiennement l’existence des habitants du littoral guadeloupéen. Le ramassage est de la responsabilité des communes et par délégation, quand c’est le cas, aux communautés d’agglomérations.
Dans ce combat les moyens des communes sont limités.
Hier soir, invité du journal télévisé de notre  rédaction, Jean-Claude Pioche le président de l’association des maires de la Guadeloupe a répondu au préfet de région  Philippe Gustin, qui dans un communiqué a rappelé que le ramassage était une compétence des communes et des EPCI

Jean-Claude Pioche maire de la Désirade et Pdt de l'Association des maires de Guadeloupe


Tant bien que mal, le ramassage s'organise. Un ramassage qui est de la responsabilité des collectivités. Dans un délai de 48h. Mais cela pèse sur leurs finances, déjà fortement restreintes. Le département a donc choisi de s'impliquer, notamment au niveau des ports, dont il assume la compétence. 

Josette Borel-Lincertin Pdte du Département

Et c’est le sargator, homologué depuis 6 mois par l’ADEME, qui en avait la tâche. Utilisé par l’entreprise CEREG, filiale du groupe Vaïtilingon, il a ainsi traité une quarantaine de tonnes de sargasse

Didier Vaïtilingon, le directeur de l’entreprise