L'affaire de détournement de fonds publics de la CASBT connait une suite inattendue. René-Claude Monrose est désormais privé de toutes indemnités, supprimées par l'exécutif municipal
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Dans un courrier en date du 27 mars dernier, Marie-Luce Penchard informe son adjoint René Claude Monrose que son indemnité d’élu ne lui sera plus versée. Soit 1005,24 euros par mois.
Pour justifier sa décision, la maire de Basse-Terre écrit : « depuis le 10 février 2017, vous êtes dans l’impossibilité matérielle d’exercer vos fonctions de maire-adjoint de la ville en raison de la mise en examen assortie d’une interdiction de se rendre sur le territoire de la commune qui vous a été signifiée ».
Or René Claude Monrose conteste cet argument. L’ordonnance de placement sous contrôle judicaire qui lui a été signifiée par la juge des libertés et de la détention n’indique, selon lui, à aucun moment qu’il lui est interdit de se rendre à Basse-Terre.
En revanche, il ne peut quitter la Guadeloupe. Il n’a pas le droit de rendre à la Communauté d’Agglomération Grand Sud Caraïbes, il doit également s’abstenir de recevoir et de rencontrer les élus de la CASBT et les dirigeants des sociétés Getelec, Agua TP et Hydrogec. Enfin, li lui est interdit de gérer les associations Basse-Terre une passion et Basse-Terre Avirons.
Alors en attendant que les magistrats du tribunal administratif disent le droit, cette affaire dans l’affaire permet de comprendre un peu mieux ce dossier de détournement de fonds publics et surtout de découvrir de nouveaux protagonistes.
A suivre…..
NDLR .: Contrairement à ce que nous disions à l'origine, le maire de Basse-Terre n'a pas démis René-Claude Monrose de ses fonctions d'adjoint.
Pour justifier sa décision, la maire de Basse-Terre écrit : « depuis le 10 février 2017, vous êtes dans l’impossibilité matérielle d’exercer vos fonctions de maire-adjoint de la ville en raison de la mise en examen assortie d’une interdiction de se rendre sur le territoire de la commune qui vous a été signifiée ».
Or René Claude Monrose conteste cet argument. L’ordonnance de placement sous contrôle judicaire qui lui a été signifiée par la juge des libertés et de la détention n’indique, selon lui, à aucun moment qu’il lui est interdit de se rendre à Basse-Terre.
En revanche, il ne peut quitter la Guadeloupe. Il n’a pas le droit de rendre à la Communauté d’Agglomération Grand Sud Caraïbes, il doit également s’abstenir de recevoir et de rencontrer les élus de la CASBT et les dirigeants des sociétés Getelec, Agua TP et Hydrogec. Enfin, li lui est interdit de gérer les associations Basse-Terre une passion et Basse-Terre Avirons.
Alors en attendant que les magistrats du tribunal administratif disent le droit, cette affaire dans l’affaire permet de comprendre un peu mieux ce dossier de détournement de fonds publics et surtout de découvrir de nouveaux protagonistes.
A suivre…..
NDLR .: Contrairement à ce que nous disions à l'origine, le maire de Basse-Terre n'a pas démis René-Claude Monrose de ses fonctions d'adjoint.