Les causes de la mortalité précoce des jeunes Guadeloupéens

105 jeunes de moins de 25 ans sont morts chaque année en moyenne entre 2009 et 2013. Une mortalité précoce plus élevée que dans l’Hexagone. C’est l’un des constats de l’étude santé réalisée par l’ORSAG.
Entre 2009 et 2013, ce sont en moyenne 105 jeunes par an, de moins de 25 ans, qui sont morts. 2/3 tiers d’hommes pour 1/3 de femmes.
Lorsque ces décès sont très précoces, avant 1 ans, la moitié totale d’entre eux, ils sont le résultat d’anomalies ou de malformations durant la grossesse. Lorsqu’ils surviennent plus tard, ils sont souvent causés par des accidents de la circulation, des suicides ou des meurtres, avec, au final, une mortalité des jeunes bien plus élevée en Guadeloupe qu’au niveau national.

Pour ce qui est des affections touchant les moins de 25 ans, 2 d’entre elles sont particulièrement présentes:
- celles qui sont d’ordre psychiatrique (retards mentaux ou schizophrénie); les jeunes hommes sont plus touchés que les jeunes femmes.
- celles qui sont d’ordre respiratoire.
Au regard des chiffres d’hospitalisation, ces 2 types de pathologies sont plus fréquentes en Guadeloupe qu’en Martinique et dans l’Hexagone. Il est vrai qu'une meilleure prise en charge médicale en Guadeloupe permet d'avoir des statistiques plus justes. 
Enfin, viennent les maladies neurologique et musculaires, le diabète et certains cancers. Un ensemble de résultats qui n’a guère changé entre cette période et la période précédente, celle du début du 21 ème siècle.