Ces sources dites « de bord de route » ne font l’objet d’aucun traitement ni contrôle sanitaire, selon un document de l’observatoire de l’eau et de l’office de l’eau de Guadeloupe.
Pourtant, une partie de la population utilise cette eau pour sa consommation ou à des fins domestiques. Soit parce que cette source à une histoire particulière, soit parce qu’elle a une valeur patrimoniale, ou simplement parce que cette population n’a pas accès à l’eau potable.
Avec le concours du BRGM, le bureau de recherche géologiques et minières, un travail de recensement a déjà permis d’identifier 85 de ces sources sur le territoire. Des campagnes préliminaires de prélèvements ont été réalisées sur certaines d’entre elles. Ce qui a permis de mettre en évidence des niveaux inquiétants de contamination : bactéries, nitrates, pesticides (dont notamment la chlordécone. Des dépassements jusqu’à 200 fois la norme ont pu être constatés).
Il est demandé à la population de ne pas consommer ces eaux. Les maires des communes concernées ont été informés de la situation et doivent avertir la population. Sur les 85 sources, 24 sont considérées comme prioritaires. Par exemple celle de Jarry la Chapelle à Baie-Mahault ; Sofaïa et Source Madelonette Duportail à Sainte-Rose ; Roche Blanche à Petit-Bourg ; les sources de Roseau, Doyon Caranguaise ou Pérou sur le territoire de CBE ; Petite-Fontaine à Vieux-Fort ; Anse à sable – bain du curé à Bouillante ; Gommier à Pointe-Noire. 4 sources ont également été identifiées à la Désirade : Petites-Anses, Petite Rivière, Fontaine arbre à pain et arbre à pain captage 2.