Ce jeune guadeloupéen a été abattu par un gendarme à Boissard, le 18 novembre 1985. 35 ans après sa mort, les organisations patriotiques FKNG, le Mir Gwadloup et le CIPN, ont choisi de rendre hommage à ce lycéen, aujourd’hui à 18h devant la fresque de Mai 67 à la Darse à Pointe-à-Pitre.
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Charles-Henri Salin était un lycéen. Ce soir du 18 novembre 1985, il sort du cinéma, son cartable sur le dos. Sa route croise celle d’un convoi de gendarmes patrouillant à Boissard à Pointe-à-Pitre.
Charles-Henri n’ira pas plus loin, il sera tué par Michel Maas, 42 ans maréchal des logis de la Gendarmerie.
3 balles d’un pistolet mitrailleur, reçus en plein thorax. Charles-Henri Salin s’effondre.
Plus tard, le gendarme dira qu’il a tiré pour sauver sa vie. Oui mais voilà, dans le sac de Charles Henri, aucune arme n’est retrouvée. Une vie arrachée sans raison. Un assassinat pour rien.
Si les gendarmes patrouillent ce soir là à Boissard, c’était dans le but de mettre la main, sur le truand Timalon, soupçonné d’avoir tué un autre gendarme quelques jours plus tôt.
Dans les jours qui suivent la jeunesse de Guadeloupe se révolte et veut comprendre ce qui a provoqué la mort de ce lycéen de Baimbridge. Le gendarme meurtrier est quant à lui promu adjudant et lors d’un procès en 1990 délocalisé à Paris, il est acquitté.
Reconnu coupable, l’adjudant Maas est acquitté. Le tribunal a estimé cette fois qu'en tirant une rafale de pistolet mitrailleur sur Charles-Henri Salin, le gendarme Maas était coupable d'avoir «provoqué la mort sans intention de la donner». Mais il aurait eut «un motif légitime» de le faire toujours selon le tribunal.
Coupable et acquitté… Charles Henri Salin, lui est tombé en Guadeloupe. Et pour tous il aura été un jeune : "Tué par un gendarme sur les dents et couvert par le pouvoir colonial".
Justice n’a donc pas été rendu à une famille qui pleure un fils et un frère.
L’hommage à Charles Henri Salin a été rendu ce mercredi 18 novembre à la Darse à Pointe-à-Pitre. Sur ce fait d'histoire, lire la "Lettre à Charles-Henri Salin" de Patricia Braflan-Trobo
Charles-Henri n’ira pas plus loin, il sera tué par Michel Maas, 42 ans maréchal des logis de la Gendarmerie.
3 balles d’un pistolet mitrailleur, reçus en plein thorax. Charles-Henri Salin s’effondre.
Plus tard, le gendarme dira qu’il a tiré pour sauver sa vie. Oui mais voilà, dans le sac de Charles Henri, aucune arme n’est retrouvée. Une vie arrachée sans raison. Un assassinat pour rien.
Si les gendarmes patrouillent ce soir là à Boissard, c’était dans le but de mettre la main, sur le truand Timalon, soupçonné d’avoir tué un autre gendarme quelques jours plus tôt.
Charles-Henri Salin était au mauvais endroit au mauvais moment
Dans les jours qui suivent la jeunesse de Guadeloupe se révolte et veut comprendre ce qui a provoqué la mort de ce lycéen de Baimbridge. Le gendarme meurtrier est quant à lui promu adjudant et lors d’un procès en 1990 délocalisé à Paris, il est acquitté.
Reconnu coupable, l’adjudant Maas est acquitté. Le tribunal a estimé cette fois qu'en tirant une rafale de pistolet mitrailleur sur Charles-Henri Salin, le gendarme Maas était coupable d'avoir «provoqué la mort sans intention de la donner». Mais il aurait eut «un motif légitime» de le faire toujours selon le tribunal.
Coupable et acquitté… Charles Henri Salin, lui est tombé en Guadeloupe. Et pour tous il aura été un jeune : "Tué par un gendarme sur les dents et couvert par le pouvoir colonial".
Justice n’a donc pas été rendu à une famille qui pleure un fils et un frère.
L’hommage à Charles Henri Salin a été rendu ce mercredi 18 novembre à la Darse à Pointe-à-Pitre. Sur ce fait d'histoire, lire la "Lettre à Charles-Henri Salin" de Patricia Braflan-Trobo