Une occasion pour se questionner sur l’inclusion et les solutions à mettre en place pour faciliter le quotidien des personnes ayant des besoins spécifiques. En Guadeloupe, cette quête de solution imposée par une loi de 2005 pour favoriser les mobilités, a beaucoup de mal à se mettre en oeuvre
L’accessibilité, c’est la base de toute société inclusive. Un lieu accessible pour tous, qu’il soit réel ou virtuel, est un lieu qui permet d’accueillir tout le monde sans distinction de handicap, de taille, d’origine, de troubles.
D'où l'importance d'une telle journée pour les personnes en situation de handicap. Quand on sait qu'en Guadeloupe, les transports ne sont pas adaptés et les collectivités ne semblent pas faire d’efforts pour mettre aux normes certaines infrastructures.
Il y a aussi la situation de pandémie qui emprisonne encore plus ces personnes handicapées.
Ruddy Baptistin est membre de l’association Kahma et président de la ligue handisport. Il était l’invité de la Grande Interview ce jeudi matin.
Ruddy Baptistin membre de l’association Kahma
Dans l'Hexagone, c'est l'occasion pour certaines associations de faire valoir ces revendications par des actions visibles
La loi de 2005 pour “l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées”, prévoit que tout Établissement Recevant du Public (ERP) soit accessible à tous. L’idée est que tout le monde puisse avoir accès à tout, sans distinction. Il s’agit de construire une société qui tient compte des besoins de tous.
La journée mondiale proprement dite a été lancée en 2011 et est programmée chaque année le 30 avril. En 2021, elle est relayée par le site gouvernemental "Journée mondiale des mobilités et de l'accessibilité"