« La colonisation, partage de culture ». Ces propos de François Fillon ont fait l’objet d’une plainte, déposée à Fort-de-France, où le juge d’instruction s’était déclaré incompétent. Les plaignants avaient fait appel. Et cet appel est examiné aujourd’hui
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Le 22 septembre dernier, le MIR (Mouvement international pour les réparations), le CIPN (Comité international des peuples noirs) et le Mouvement pour une nouvelle humanité avaient déposé une plainte en Martinique, contre François Fillon, pour les propos sur la colonisation que le candidat à la présidentielle avait tenus en août, pendant la campagne de la primaire de la droite. « La France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord. Et elle n’a pas inventé l’esclavage », avait déclaré l’ancien Premier ministre.
Ces mots ayant été prononcés dans la Sarthe, le juge d’instruction de Fort-de-France avait considéré que l’affaire n’était pas de sa compétence. Mais les plaignants estiment que la limite de territoire ne joue pas, puisque le discours a été diffusé dans le monde entier. Un collectif d’avocats guadeloupéens et martiniquais a fait appel de cette décision.C’est donc leur appel qui est étudié ce mardi. L’examen sur le fond n’est donc pas pour tout de suite…
ECOUTEZ : Franck Aristide
Ces mots ayant été prononcés dans la Sarthe, le juge d’instruction de Fort-de-France avait considéré que l’affaire n’était pas de sa compétence. Mais les plaignants estiment que la limite de territoire ne joue pas, puisque le discours a été diffusé dans le monde entier. Un collectif d’avocats guadeloupéens et martiniquais a fait appel de cette décision.C’est donc leur appel qui est étudié ce mardi. L’examen sur le fond n’est donc pas pour tout de suite…
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Aristide affaire Fillon