Pour l’heure aucun lien n’est fait avec les Jeux Olympiques et la circulation de millions de personnes en Île de France. C’est la précision qu’ont tenue à apporter les services de la Surveillance des Maladies Vectorielles pour expliquer la présence d’un cas de Chikungunya avec une transmission par le moustique Tigre à Paris ou à Gennevilliers. Un cas autochtone selon Santé publique France qui signifie que la personne infectée n’a pas voyagé récemment dans un pays où circulerait le virus.
Des cas importés plus nombreux
Les cas importés de Chikungunya sont, quant à eux, un peu plus nombreux en France. Entre mai et août, On en dénombre 10 contre plus de 1000 pour la dengue et 3 pour le Zika.
Les virus transmis par le moustique Aedes sont donc bel et bien en circulation dans l’Hexagone. Selon les infectiologues, la situation était attendue mais relativement précoce par rapport aux années précédentes.
Signaler pour prévenir
L’année dernière ce sont 44 cas importés de Chikungunya qui ont été observés provenant essentiellement d’Inde, d’Indonésie et de Thaïlande. Cette année, en cette période de vacances, avec les températures élevées en France et la circulation des individus, Santé publique France souhaite sensibiliser les professionnels afin que tout nouveau cas fasse l’objet d’un signalement. Signaler pour tenter d’endiguer une épidémie sur le territoire national.