Après avoir exposé les attendus et les arguments de son propos, le Sénateur Lurel, associant d'ailleurs à sa démarche les Sénatrices Conconne de la Martinique et Jasmin de la Guadeloupe, a tenu a posé quatre questions à la cheffe du gouvernement.
- Entendez vous tout faire dans le respect du droit, pour que le Parquet rouvre ce dossier?
- Êtes-vous prête à créer un fond d'indemnisation pour toutes les victimes ?
- Êtes-vous prête à faire pour les victimes du chlordécone ce qui a été fait pour les victimes de l'amiante ?
- Êtes-vous prête à renforcer l'action de l'Etat dans la recherche fondamentale dans la dépollution des eaux et des sols ?
Des questions directement adressées à Elisabeth Borne mais, en lieu et place de la Première Ministre, c'est Jean-François Carenco qui, après son intervention à l'Assemblée sur ce sujet, et avant sa prochaine arrivée à Fort de France pour aborder directement le sujet avec les élus de la Martinique, est à nouveau monté au créneau au Sénat.
Exprimant alors un regret que ce ne soit pas la Première Ministre qui soit venue elle-même s'engager particulièrement en faveur des populations de la Guadeloupe et de la Martinique, Victorin Lurel a alors conclu en demandant pour les victimes du chlordécone le bénéfice du "préjudice d'anxiété" comme cela s'est fait pour celles de l'amiante.
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