Le cinéma "Renaissance" représente un danger pour les riverains. Le maire de la ville Jacques Bangou a pris un arrêté et mis en place une déviation pour éviter de passer à côté. Une opération de réhabilitation est prévue pour rénover le cinéma le plus ancien de Guadeloupe.
Guadeloupe La 1ère•
Les autorités ont mis en place à Pointe-à-Pitre, une déviation autour du cinéma "la Renaissance" près de la place de la Victoire. Le but : éviter que des passant soient blessés si le bâtiment s’effondre.
Le bâtiment menace de s'effondrer
L’ancien théâtre et cinéma de la Place de la Victoire de Pointe-à-Pitre, est toujours en phase de travaux ; et pour éviter de mettre en danger la vie d’autrui, le maire à pris un arrêté de péril imminent début avril. Ceci afin de permettre à Cap Excellence, propriétaire des lieux de prendre les mesures nécessaires et d’étendre le périmètre de sécurité autour du site.
Bâti sur d'anciennes écuries, le ciné-théâtre Renaissance est la première salle de projection de la Guadeloupe, avec ses 500 places. Ce site à la façade "art nouveau" vient remplacer la salle de spectacle construite au début du XIXème siècle détruite dans un incendie en 1882.
Inauguré le 22 mars 1930, la Renaissance accueille des spectaches et des projections cinématographiques.
Ce n'est que dans les années 70 que l'établissement devient uniquement cinéma.
Durant les 70 années d'exploitation, les nombreux cinéphiles ont pu apprécier westerns, péplums et autres films d'auteurs. Fermé en 2001, la salle est depuis laissée à l'abandon.
Pourtant le 9 janvier 2009, la façade, la toiture du bâtiment ainsi que les galeries métalliques sont inscrites au titre des monuments historiques de France.
Depuis quelques années, le bâtiment est inclus dans un projet culturel de renouvellement urbain de la ville de Pointe-à-Pitre. Rachetée par Cap Exemple, la Renaissance devrait être réhabilitée. En 2012, une délibération de la communauté d'agglomération vote le financement d'un projet de réhabilitation dépassant les 5 millions d'euros.
A (re) voir le programme "Chronique du temps passé" de Pascale Bravo :