Il y a eu, en Guadeloupe, peu plus de 2.200 cas nouveaux en quatre jours seulement, selon le dernier bulletin épidémiologique de l’agence régionale de santé (ARS), publié le 31 décembre dernier. C'était quatre fois plus que le nombre de contaminations observées la semaine précédente.
La Covid-19 s'est rappelée brutalement aux bons souvenirs de la population de l'archipel.
Et la nouvelle souche Omicron, encore plus contagieuse que le variant Delta, gagne du terrain chez nous.
Considérée comme moins dangereuse que son prédécesseur, elle pourrait toutefois faire des dégâts, dans le département, compte tenu du faible taux de vaccination (à peine 35%).
Les centres hospitaliers sont, donc, sur le pied de guerre.
On n'observe pas encore de pression particulière, au sein du Centre hospitalier universitaire de la Guadeloupe (CHUG), mais le nombre de prise en charge augmente, comme l'explique le Docteur Patrick Portecop, chef du SAMU :
Patrick Portecop : "Nous observons quand même, au niveau du SAMU, une augmentation du nombre d'appels, pour les situations compatibles avec du Covid".
Si la tension reste faible, pour l’instant, au CHUG, les acteurs de l'hôpital sont mobilisés afin d'anticiper tout ce qui peut l'être, en termes de logistiques, ou encore de répartition des moyens humains et matériels :
Patrick Portecop : "Le risque n'est pas nul que nous nous retrouvions quand même dans une situation catastrophique".
Quant à la mise à disposition de l’oxygène, qui avait été défaillante lors de la quatrième vague, elle a été sécurisée, selon Patrick Portecop :
Patrick Portecop : "Il y a eu aussi l'arrivée de nombreux concentrateurs, sur le territoire, envoyés par le national".
L'incertitude est, à cette heure, complète, quand à ce que nous réserve la cinquième vague de Covid-19.
D'où la nécessité, pour chacun, de rester vertueux, en matière de respects des gestes barrière.