L’Université des Antilles brille de nouveau dans le prestigieux classement thématique de Shanghai.
Le site, qui rayonne sur la Guadeloupe et la Martinique, est distingué pour la 2ème année consécutive, dans le domaine de l’écologie ; il reste donc stable dans ce classement des meilleurs établissements de l’enseignement supérieur en la matière. L’UA est 27ème sur les 28 institutions françaises sélectionnées dans cette catégorie et dans le top 500 à l’échelle mondiale. Et c’est une très belle performance !
Même si dans le monde de la recherche universitaire ce classement de Shanghai fait débat, sur le mode de sélection, il s’agit d’une remarquable performance pour une université de la taille de celle des Antilles françaises, avec sa spécificité ancrée sur deux territoires.
Parce que, malgré tout, pour les universités mondiales, il vaut mieux y être.
Deux critères retiennent l’attention du Shanghai Ranking Consultancy : les publications dans des revues et la reconnaissance internationale des chercheurs qui y travaillent.
Dans ce domaine de l’écologie et du développement durable, l’UA propose à ses étudiants et enseignants-chercheurs au moins six unités de recherches. Elles font des analyses locales fondamentales et appliquées, sur la géoscience, l’écologie terrestre caribéenne, ou encore des recherches sur la forêt guyanaise. Ces unités sont directement liées à certaines universités de l’Hexagone, ou alors à des centres de recherche reconnus, comme le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Dans son communiqué, le président de l’institution, Michel Geoffroy, insiste sur l’excellence des travaux scientifiques produits par les chercheurs antillais ; il souligne leur capacité à répondre aux standards internationaux.
À bien y regarder, c’est sans doute un pied de nez au dernier rapport de la Cour des comptes, qui fustigeait le manque d’attractivité supposée de l’UA, ou encore la faiblesse de ses formations et de sa recherche scientifique.