Lundi, Verily, filiale du groupe Google, en charge de la recherche scientifique, a annoncé le lancement de son opération "Debug Project". Son objectif, lâcher dans la nature, 20 millions de moustiques génétiquement modifiés, dans le but d'éradiquer le virus du Zika.
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Google a lâché 20 millions de moustiques, dans le comté de Fresno, en Californie, pour lutter contre le Zika.
Verily, filiale du groupe espère ainsi endiguer le virus, dont certains cas ont été découverts dans l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis.
En relâchant ces millions de moustiques mâles, stérilisés et volontairement infectés, Verily espère qu'ils iront féconder des femelles dont les œufs ne pourront pas éclore, dans le but de réduire le nombre d'insectes dans la région. Ainsi, la population de moustiques porteurs de virus devrait être considérablement réduite.
Face aux inquiétudes suscitée par une telle expérimentation, la filiale de Google a annoncé que le projet était encadré par l'Agence américaine de protection de l'environnement. Dans une étude, cette dernière affirmait, en 2016, que les moustiques modifiés ne nuisaient pas aux autres organismes.
En cas de réussite, Verily a déjà annoncé que l'expérience serait renouvelée, en Australie, cette fois.
Verily, filiale du groupe espère ainsi endiguer le virus, dont certains cas ont été découverts dans l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis.
Le "Debug project"
L'initiative "Debug" consiste à créer des moustiques mâles, dans des laboratoires automatisés, infectés par la bactérie Wolbachia.En relâchant ces millions de moustiques mâles, stérilisés et volontairement infectés, Verily espère qu'ils iront féconder des femelles dont les œufs ne pourront pas éclore, dans le but de réduire le nombre d'insectes dans la région. Ainsi, la population de moustiques porteurs de virus devrait être considérablement réduite.
Des moustiques annoncés sans danger pour l'homme
Verily assure que la bactérie Wolbachia est sans danger pour l'homme. Et pour ceux qui craignent le déploiement de nouveaux insectes, il faut savoir que les moustiques mâles ne piquent pas et ne transmettent pas les maladies. Seules les femelles le font.Face aux inquiétudes suscitée par une telle expérimentation, la filiale de Google a annoncé que le projet était encadré par l'Agence américaine de protection de l'environnement. Dans une étude, cette dernière affirmait, en 2016, que les moustiques modifiés ne nuisaient pas aux autres organismes.
Une opération renouvelée
Après les 20 millions de moustiques relâchés dans la nature, le "Debug project" de Verily envisage une nouvelle "libération" d'un autre million de moustiques par semaine pendant 20 semaines, toujours dans le comté californien de Fresno.En cas de réussite, Verily a déjà annoncé que l'expérience serait renouvelée, en Australie, cette fois.