Le surveillant du centre pénitentiaire de Baie-Mahault, soupçonné d'avoir fait passer de la drogue, de l'alcool et d'autres produits interdits au sein de l'établissement, doit comparaître cet après-midi, devant le tribunal. Dans le box avec lui, deux autres accusés.
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C'est une "enquête discrète et confidentielle" qui a débouché sur le démantèlement d'un petit réseau au sein du centre pénitentiaire de Baie-Mahault. Un réseau composé d'un surveillant pénitentiaire, placé en garde à vue samedi, d'un détenu et d'un fournisseur. Ils devront répondre d'infraction à la législation sur les stupéfiants, mais aussi de corruption passive et active. Ils comparaîtrons ce lundi après-midi devant le tribunal de Pointe-à-Pitre.
Cette histoire sensible fait suite aux actions menées avec le centre pénitentiaire, la gendarmerie ces derniers mois. En effet, plusieurs fouilles ont été organisées au sein de l'établissement.
Selon les éléments de l'enquête, le surveillant se livrait depuis le mois de juillet à des introductions de substances illicites : stupéfiants, téléphones portables, cartes SIM, alcool, au sein de l'établissement. Produits destinés à un détenu, également concerné par l'enquête. Le fournisseur, extérieur à la prison a, lui aussi, été interpellé.
En tout, ce sont 3 personnes qui comparaîtront ce lundi après-midi.
Xavier Bonhomme, reconnaît le "travail difficile, sensible, dans des conditions délicates" des surveillants pénitentiaires sur lequel il ne souhaite pas jeter l'opprobre. Le but de l'enquête, est de déterminer comment tous les objets illicites, retrouvés lors des fouilles, pénètrent au sein de l'établissement.
De son côté, l'un des syndicats condamne fermement les agissements du surveillant pénitentiaire, qui demeure toutefois présumé innocent. Jean-Jacques Racamy, le Secrétaire Général de l'organisation UFAP-UNSA Justice Guadeloupe estime que le gardien de prison était au courant des risques qu'il prenait en enfreignant la loi.
Démantèlement d'un réseau au sein de la prison
L'affaire fait grand bruit depuis ce week-end. C'est celle d'un surveillant pénitentiaire d'une cinquantaine d'années, arrêté, car soupçonné d’avoir fait entrer des produits interdits, dans l’enceinte de la prison.Cette histoire sensible fait suite aux actions menées avec le centre pénitentiaire, la gendarmerie ces derniers mois. En effet, plusieurs fouilles ont été organisées au sein de l'établissement.
Selon les éléments de l'enquête, le surveillant se livrait depuis le mois de juillet à des introductions de substances illicites : stupéfiants, téléphones portables, cartes SIM, alcool, au sein de l'établissement. Produits destinés à un détenu, également concerné par l'enquête. Le fournisseur, extérieur à la prison a, lui aussi, été interpellé.
En tout, ce sont 3 personnes qui comparaîtront ce lundi après-midi.
L'Ufap Unsa condamne fermement
Xavier Bonhomme, reconnaît le "travail difficile, sensible, dans des conditions délicates" des surveillants pénitentiaires sur lequel il ne souhaite pas jeter l'opprobre. Le but de l'enquête, est de déterminer comment tous les objets illicites, retrouvés lors des fouilles, pénètrent au sein de l'établissement. De son côté, l'un des syndicats condamne fermement les agissements du surveillant pénitentiaire, qui demeure toutefois présumé innocent. Jean-Jacques Racamy, le Secrétaire Général de l'organisation UFAP-UNSA Justice Guadeloupe estime que le gardien de prison était au courant des risques qu'il prenait en enfreignant la loi.