La onzième édition du concours "La Science en Pwent", organisé à l’amphithéâtre "Alex Méril" sur le campus de Fouillole de l’Université des Antilles (UA), a été l’occasion, pour des doctorants, de présenter leurs projets de recherches. Sur les douze participants, ils étaient six, samedi 26 novembre 2022, à accéder à la finale de cet évènement, organisé dans le cadre de la fête de la science.
Le président de l’UA, Michel Geoffroy, parrain de "La Science en Pwent" a été agréablement surpris par la qualité des interventions :
Très heureux de voir que le niveau de la recherche aux Antilles, en particulier à l’Université des Antilles, se maintient et atteint les standards nationaux, voire internationaux de la recherche.
Michel Geoffroy, président de l’UA, parrain du concours
Voici les sujets de thèse des uns et des autres :
- Naéma Beziat : "Une symbiose bactérienne chez les crabes de Guadeloupe" ;
- Gélixa Gamiette Alexer "L’angiostrongylose : développement diagnostic, origine et mode de transmission" ;
- Coralie Julan : "Diversité et rôle des champignons mycorhiziens associés aux légumineuses de services en bananeraie, dans un contexte de transition agroécologique, en Martinique" ;
- Prescilla Lambert : "Valorisation d’un organisme capable de résoudre des problématiques caribéennes" ;
- Manuel Lollia : "L’oral comme objet d’enseignement : Les élèves de terminale – spécialité scientifique face à l’épreuve du grand oral du baccalauréat dans le contexte guadeloupéen" ;
- Youri Vingataramin : "Etude de la diversité et de la distribution des populations amibiennes et de leur microbiome au sein des réseaux hydriques en Guadeloupe".
Les candidats avaient 6 minutes pour présenter une version vulgarisée de leur thèse La volonté des organisateurs de cette manifestation, à savoir l’Association pour la promotion de la Science en Pwent (APSEP) et l’Ecole doctorale de l’Université des Antilles, est en effet de rendre le fruit des recherches scientifiques accessible au plus grand nombre.
J’ai réussi grâce à ma fille de six ans, à qui j’ai expliqué mon sujet et je lui ai demandé de me retranscrire ce qu’elle avait compris, ce qu’elle avait retenu. Donc ça a été mon repère. C’est par elle que j’ai réussi à adapter mon discours.
Gélixa Gamiette Alexer, en dernière année de thèse
Alexandre Houda et Rohny Malety ont rencontré deux d’entre eux. Voici leur reportage :