Conflits sociaux en suspens : la CGT-G commence à perdre patience

Drapeau de la CGT-G
Pas de répit, ni de vacances pour la CGT-G. Le syndicat a de quoi se retrousser les manches. Salaires impayés dans deux entreprises de transport,  menaces de licenciements à la centrale Energie Antilles, arnaque à la formation. La CGT-G a lancé ce matin un énième avertissement. 
Le syndicat  tape une nouvelle fois du poing sur la table. Après le blocage du rond-point des mineurs à Capesterre Belle-Eau pour que justice soit rendue aux ouvriers de la banane de la Société Debout, puis la rencontre, jeudi dernier, avec la Région pour plaider la cause des salariés d'Energie Antilles, le syndicat voit rouge. 
Ce matin, à Jarry, le syndicat a tenu une conférence de presse pour lancer un nouvel avertissement. La situation des salariés reste toujours en suspens. La menace de licenciement plane toujours au-dessus de leurs têtes.

Mais les préocupations du syndicat sont nombreuses en cette période post-Covid. Une vingtaine de bénéficiaires du RSA, également stagiaires du centre de formation  "Will académy" s'est associée à la CGT-G pour porter plainte pour détournements de fonds publics. La formation annoncée sur papier glacée s'est révelée être selon le syndicat "une véritable arnaque". Les salariés des deux sociétés de transport sont sans salaire depuis plusieurs mois.
Pour Jean-Marie Nomertin, c'en est assez. Le chef de file de ce syndicat de travailleurs veut agir mais sans prendre en otage la population. Au cours de sa conférence de presse, il n'a rien dévoilé de son plan d'attaque mais il promet de ne pas rester inactif. 

Ecoutons Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGT-G
Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGT-G ©guadeloupe