Le LKP développe le concept du mofwasaj institutionnelle et politique. Un concept pour démontrer, selon le lyannaj Kont Pwofitasyon, la capacité de l’Etat, à perpétuer un système de "colonisation".
Un système métamorphe capable de muer pour se maintenir, au fil des décennies, voire des siècles.
Le président du LKP, Elie Domota, fustige la démarche des politiques locaux d’évolution statutaire. "Une stratégie colonialiste" qui est une "indignité" selon lui. "Une geôle institutionnelle" dans un mythe Schoelchériste d’assimilation.
Une promesse d’égalité répétée, mais un archipel toujours à la traîne malgré les statuts et les cadres successifs : Département, Région mono-départementale, DFA, Région Ultrapériphérique, région décentralisée, autonomie régionale, différenciations, spécificités.
La réponse du LKP à cette demande : la Déclaration 1514 de l’ONU sur l’octroi de l’indépendance. C’est la première réaffirmation du LKP.
Une accession à l’autodétermination qui ne se construit pas sur un développement économique comme fondement d’un équilibre social. "C’est un leurre !" Il faudrait, selon lui, une stratégie politique révolutionnaire pour transformer les rapports sociaux et rompre les liens.
Le LKP réclame l’inscription de la Guadeloupe sur la liste des territoires à décoloniser.