"Les engagements financiers publics actuels ne suffisent pas, nous devons donc envisager des taxes", a déclaré la très influente dirigeante de Barbada, Mia Mottley, énumérant le potentiel en centaines de milliards de dollars de taxes sur l'extraction d'énergies fossiles, le transport maritime, l'aviation ou encore les obligations et les actions.
Cette proposition est poussée par la Barbade, la France et le Kenya au sein de ce qu'ils appellent le Groupe de travail sur les contributions de solidarité mondiale, lancé en 2023, et qu'ils promeuvent activement auprès d'autres pays.
Le sujet est brûlant à la conférence de l'ONU sur le climat, à Bakou, où est censé se négocier un nouvel objectif d'aide financière annuelle pour les pays en développement vulnérables au dérèglement du climat.
Mia Mottley, a insisté sur la notion d'urgence, exprimant que le monde était dans "une saison de superlatifs".
La Barbade a été frappée par l'ouragan destructeur Beryl plus tôt cette année. "Ces événements météorologiques extrêmes auxquels le monde est confronté quotidiennement suggèrent que l’humanité et la planète se dirigent vers la catastrophe", a-t-elle déclaré.
Les responsables des Nations Unies ont minimisé le manque de pouvoir des chefs d’État, affirmant que chaque pays est représenté et actif dans les négociations sur le climat.