La zone était sous surveillance accrue des équipes du Parc National et de l'Office de l'Eau, et pour cause, la qualité de l'eau a été classée médiocre par le dernier Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE).
Une situation à risque pour cette zone humide qui permet de réguler tout un écosystème comme l'explique ci-dessous Sébastien Rivès, technicien du développement local au Parc National.
L'opération menée par les équipes du PNG et de la mairie, vise à "rétablir les fonctionnalités écologiques de cette zone humide" de manière à ce qu'elle joue pleinement son rôle de refuge et de réserve de nourriture pour les oiseaux d'eau et les oiseaux migrateurs.
Deux étapes ont été définies. D'abord l'arrachage des jacinthes et des laitues d'eau qui devrait durer une semaine, et enfin l'extraction des typhas. Les plantes extraites seront stockées dans des bennes afin d'éviter qu'elles ne se disséminent dans la nature.
L'ensemble de ce plan de restauration affiche un coût total de 278 000 euros.