Après quatre heures de discussion, l'intersyndicale de la pêche a obtenu de nombreuses avancées sur tous les dossiers épineux. L'Etat, la Région et le Département se sont engagés à aider la profession, dans les plus brefs délais.
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Ils ont frappé fort, ce matin... Des barrages en mer... Des barrages routiers... Tous occasionnant des embouteillages et retards sur une grande partie de l'archipel. Les marins-pêcheurs ont, ce matin, crié leur désespoir et leur colère.
La profession est en danger. Ils le répètent depuis de nombreux mois déjà. Ils voulaient aujourd'hui se faire entendre et obtenir des avancées significatives sur certains dossiers.
Un point important pour la filière, tant la situation est difficile pour les professionnels de l'archipel. L'indemnisation des pertes suite au passage des différents ouragans, ainsi que celle des matelots en zones impactées par le chlordécone fiigurent également en bonne position sur la liste de revendications.
D'autres points tels la gestion portuaire notamment, la question des machines à glace, le désendettement des entreprises de pêche et formation, ainsi que le développement des marchés aux poissons communaux, sont autant de problèmes soulevés par les membres de la filière.
Chaque collectivité est ressortie avec sa feuille de route. Les professionnels de la mer ont obtenu de l’Etat et des élus, un certain nombre de garanties pour assurer la pérennité de l’activité sur le fond. Sur la forme, les patrons réunis en intersyndicale ont également eu l’assurance de l’arrêt des travaux de la future station de service de Baillargent, à Pointe-Noire, un autre point de revendication.
Du côté de l'Etat, un fonds de secours, par l'intermédiaire du ministère de l'outre-mer sera débloqué pour indemniser les pêcheurs. Le montant n'a pas encore été annoncé. Eric Maire, le préfet, a par ailleurs promis d’intervenir auprès de l’URSSAF et de l’ENIM sur le dossier des dettes sociales des marins-pêcheurs.
La Région, elle s'est engagée à voter un complément de 600 000 euros, aux 400 000 euros déjà promis à la filière pour permettre le redémarrage de l’activité après les passages des ouragans Irma et Maria.
Rappelons que la profession estime à plus de 7 millions d’euros, les pertes dues aux deux cyclones de septembre.
Autre annonce attendue des pêcheurs, la remise à niveau des ports et la gestion des machines à glace, essentielles, prérogative du Département.
Des avancées qui ont mis fin au mouvement des marins-pêcheurs.
La profession est en danger. Ils le répètent depuis de nombreux mois déjà. Ils voulaient aujourd'hui se faire entendre et obtenir des avancées significatives sur certains dossiers.
Des revendications pour structurer et développer la pêche en Guadeloupe
Premier point sur la liste de revendications de l'intersyndicale, la structuration de la pêche en Guadeloupe et la mise en place d'une véritable politique de la pêche.Un point important pour la filière, tant la situation est difficile pour les professionnels de l'archipel. L'indemnisation des pertes suite au passage des différents ouragans, ainsi que celle des matelots en zones impactées par le chlordécone fiigurent également en bonne position sur la liste de revendications.
D'autres points tels la gestion portuaire notamment, la question des machines à glace, le désendettement des entreprises de pêche et formation, ainsi que le développement des marchés aux poissons communaux, sont autant de problèmes soulevés par les membres de la filière.
Des avancées significatives
Au terme de 4 heures de discussion entre l'Etat, la Région, le Département et le collectif de la pêche, des solutions ont été trouvées. Le coup de filet opéré ce matin par les marins-pêcheurs à manifestement porté ses fruits.Chaque collectivité est ressortie avec sa feuille de route. Les professionnels de la mer ont obtenu de l’Etat et des élus, un certain nombre de garanties pour assurer la pérennité de l’activité sur le fond. Sur la forme, les patrons réunis en intersyndicale ont également eu l’assurance de l’arrêt des travaux de la future station de service de Baillargent, à Pointe-Noire, un autre point de revendication.
Du côté de l'Etat, un fonds de secours, par l'intermédiaire du ministère de l'outre-mer sera débloqué pour indemniser les pêcheurs. Le montant n'a pas encore été annoncé. Eric Maire, le préfet, a par ailleurs promis d’intervenir auprès de l’URSSAF et de l’ENIM sur le dossier des dettes sociales des marins-pêcheurs.
La Région, elle s'est engagée à voter un complément de 600 000 euros, aux 400 000 euros déjà promis à la filière pour permettre le redémarrage de l’activité après les passages des ouragans Irma et Maria.
Rappelons que la profession estime à plus de 7 millions d’euros, les pertes dues aux deux cyclones de septembre.
Autre annonce attendue des pêcheurs, la remise à niveau des ports et la gestion des machines à glace, essentielles, prérogative du Département.
Des avancées qui ont mis fin au mouvement des marins-pêcheurs.