Emmanuel Macron a annoncé, ce lundi, en suivant l'exemple de plusieurs autres pays, dont l'Allemagne, la suspension de l'utilisation du vaccin AstraZeneca, contre la Covid-19. Une décision prise, à titre préventif et provisoirement, après l'apparition de caillots sanguins, chez des patients
La France, finalement, emboite le pas de 11 autres pays, qui ont décidé de suspendre l'utilisation du vaccin du laboratoire AstraZeneca, contre la Covid-19.
Le président de la République a pris sa décision ce lundi 15 mars 2021 et l'a annoncée seulement dix minutes après la déclaration faite par l'Allemagne.
Emmanuel Macron s'est exprimé depuis Montauban, lors d'une conférence de presse, à l'issue du sommet franco-espagnol.
Des doutes, mais pas de certitude
Le premier pays à avoir renoncé à utiliser ce vaccin est l’Autriche, le 8 mars, après la mort d’une infirmière.
Pourtant, le lien entre des cas de caillots sanguins et le produit pointé du doigt n'est pas encore avéré, outre par une chronologie inquiétante.
C'est donc une suspension "par précaution", a annoncé le chef de l'Etat français, en attendant un avis de l'autorité européenne du médicament (EMA) qui sera rendu mardi. Emmanuel Macron a dit "espérer reprendre vite" la vaccination, avec ce sérum, si l'avis de l'EMA le permet.
L'usage de l'AstraZeneca en Guadeloupe
En Guadeloupe, au mardi 9 mars 2021, 12.428 personnes ont été vaccinées, selon l'Agence régionale de santé (ARS), soit 11.908 par le vaccin Pfizer et 520 par l'AstraZeneca, lors de la campagne du samedi 6 mars.
Depuis, le nombre de volontaires à la vaccination n'a cessé de croître et, avec, le nombre de personnes ayant reçu une injection de ce produit controversé, notamment délivré par les sages-femmes, les pharmaciens et les infirmiers, comme le prévoie le décret du 4 mars 2021.
Aucun signalement d'effet secondaire n'a été signalé, chez nous, à ce jour.